Le village d’Aït Hichem, situé dans la localité d’Aïn El-Hammam, sur les hauteurs de la Kabylie, vit depuis jeudi au rythme des activités culturelles organisées dans le cadre de la 11e édition de la Fête du tapis, ce produit artisanal devenu un symbole, “porte-voix” de la femme qui a fait du tissage un moyen d’expression par les symboles et les couleurs.
En effet, après avoir été délocalisé au chef-lieu de wilaya, cette fête a, et depuis l’année dernière, regagné son nid d’antan!
Le tapis d’Aït Hichem a retrouvé les siens, le village Aït Hichem et toutes ces femmes qui ont pu perpétuer ce métier, malgré les avancées industrielles et la contrefaçon qui menacent cette activité.
Le coup d’envoi de cette fête, qui s’étalera jusqu’au 13 août, a été donné, jeudi, par le P/APW et un représentant du ministère du Tourisme en présence des représentants des autorités locales.
Organisée par l’association des femmes tisseuses d’Aït Hichem dénommée “Azetta”, la fête accueille cette année plus de 80 exposantes et exposants dans diverses activités artisanales dont le tapis, la bijouterie, la poterie…
Selon une représentante de ladite association, “le festival du tapis d’Aït Hichem est d'une grande importance pour notre village et pour l'économie de notre région. Il permet de sauvegarder ce métier de tissage, mais aussi de préserver et de promouvoir notre tapis mondialement connu. Cette année, nous avons enregistré la participation de 80 participants issus de tout le territoire national, notamment d’Alger, de Bouira, de Tamanrasset, de Touggourt, de Sétif, de Médéa, de Timimoun...”.
K. Tighilt
Posté Le : 12/08/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Photo et texte: K. Tighilt
Source : liberte-algerie.com du samedi 11 août 2018