Les chauffeurs de taxi et de fourgon dont les stations sont voisines du centre-ville de Aïn El Hammam se plaignent à l'unisson des squats que subissent leurs lieux de stationnement.Faute d'aires de stationnement, certains citoyens ne s'embarrassent pas de gêner les transporteurs, qui n'ont d'autre solution que de se garer en deuxième position en attendant qu'un de leurs collègues libère une place. Ce qui parfois peut prendre près d'une heure durant laquelle la circulation automobile se trouve perturbée sur plusieurs centaines de mètres.
Ce désordre affecte même les voies réservées aux piétons les jours de marché, où les marchands ambulants accaparent une partie de la rue, réduisant l'asphalte au strict minimum. Les véhicules de transport qui desservent les villages occupent la rue comme pour réclamer l'espace qui leur est dédié. Impatients devant cette anarchie, les automobilistes voulant traverser la ville usent de leurs avertisseurs sonores pour demander le passage qu'ils n'auront qu'au prix de multiples man?uvres des véhicules sur place.
Pendant ce temps, les passants revenant du marché tout proche, doivent alors slalomer entre les voitures, créant eux également leur part de désordre. Il en sera ainsi durant toute la matinée sur plusieurs centaines de mètres, jusqu'au carrefour des horloges, où un autre encombrement attend ceux qui viennent d'échapper à la grand-place.
Notons que le nombre de transporteurs ne cesse d'augmenter, réduisant de plus en plus l'espace public. Les stations de taxis et de fourgons de transport qui commencent à devenir encombrantes doivent être délocalisées pour permettre au centre-ville de respirer.
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Posté Le : 05/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nacer B
Source : www.elwatan.com