Aïn El Hammam : Le chef-lieu sans gare routière

Vu le flux de voyageurs qui transite par Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, l'aménagement d'une gare routière au niveau de la ville devient indispensable. Les transporteurs ne cessent de la réclamer. Jusqu'à présent, aucun emplacement pour le stationnement ne leur est réservé. Pourtant, des centaines de voyageurs se rendent quotidiennement à Aïn El Hammam pour prendre un bus ou un fourgon. Les habitants des communes d'Aït Yahia, Ath Bouyoucef, ainsi que ceux de la daïra voisine d'Iferhounene transitent par Aïn El Hammam pour se rendre à Tizi Ouzou ou Alger. Si les propriétaires de fourgons, qui effectuent des rotations vers les villages de la commune, semblent se complaire dans leur aire de stationnement, spacieuse et située en plein centre-ville, ceux qui desservent le chef-lieu de wilaya, en revanche, ne cessent de dénoncer les entraves qu'ils rencontrent faute de place pour garer leurs véhicules, en attendant le départ. Ils n'ont d'autre choix que de s'incruster dans le moindre espace qu'ils disputent aux véhicules particuliers, aux alentours du carrefour des horloges, où prennent place également les taxis. L'ancienne station qu'ils occupaient à quelques mètres de là, il y a quelques années, a été récupérée par un privé qui en revendique la propriété. Mais, depuis, les véhicules de transport n'arrivent plus à trouver un endroit idoine pour stationner. Ils doivent prendre une place, de bonne heure, chaque matin, pour être sûrs de se rapprocher de leurs clients. Ces derniers ne sont pas mieux nantis, puisqu'ils doivent, eux aussi, attendre en pleine rue, sans la moindre commodité, qu'un moyen de transport se présente sur les lieux.