Algérie - Revue de Presse

Aïn El Hammam : Hydro environnement au chevet de l'ex-Michelet



C'est, finalement un laboratoire français, spécialisé dans les glissements de terrain qui a été retenu pour procéder à l'étude du phénomène qui a fait couler beaucoup d'encre, ces dernières années. Arrivés à Aïn El Hammam, dimanche dernier en fin de matinée, les deux experts, dépêchés par le laboratoire Hydro environnement, ont effectué une sortie de prospection dans tous les quartiers de la ville sujets au glissement de terrain. Le sujet du jour avait, quelques instants auparavant, fait l'objet d'un exposé, au siège de la mairie, en présence des autorités locales. Les deux scientifiques ont, lors des explications, procédé à des projections d'images recueillies dans divers endroits, ayant connu un phénomène identique à travers le monde. Ainsi, il ressort que des similitudes avec le glissement de terrain affectant l'ex-Michelet ont été observées en France, en Italie ou plus près de chez nous, à Tigzirt-sur-Mer et à Constantine. Même si la décision finale semble, d'ores et déjà, privilégier l'option du confortement de la plupart des immeubles ébranlés, la démolition des bâtisses, pouvant représenter un danger aux biens et aux personnes, n'est pas exclue.Cependant, pour prendre une quelconque décision, les autorités se doivent d'attendre les résultats de l'étude qui durera dix-sept mois. Durant cette période Hydro environnement a prévu plusieurs opérations, inscrites d'ailleurs dans le calendrier présenté aux autorités. En dehors de la prospection, déjà effectuée, il sera procédé à l'évaluation de la situation, avec l'expertise de tout le bâti récent et ancien. Les deux experts ont présenté, à l'occasion de cette rencontre, le matériel que leur entreprise utilise dans de pareilles situations. Ainsi, un géo-radar (un matériel d'auscultation par satellite) et un appareil de géophysique radar seront mis en 'uvre pour les besoins de cette opération dont le coût représente, pour l'étude seulement, la coquette somme de 60 millions de dinars, dont plus de la moitié est transférable, en devises. Pour que le danger soit écarté, les locataires n'ont d'autre choix que d'attendre encore, plusieurs mois, voire plusieurs années, pour être fixés sur leur maintien ou non sur les lieux. Lorsqu'on sait que les rapports d'urgence, dressés en 2006, n'ont eu d'échos que ces jours-ci, il y a lieu de se demander si, un jour, une suite sera donnée à cette étude.
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