Algérie

Aïn El Hammam : Grève au CEM de Ouaghzen


Les agents de service du CEM de Ouaghzen, à trois kilomètres de la ville de Aïn El Hammam, située à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ont effectué une journée de protestation, lundi dernier, pour «réclamer de la direction de l'éducation l'affectation de personnel supplémentaire», ont déclaré des grévistes, qui affirment que le collège ne dispose que d'une dizaine d'ouvriers professionnels (OP) pour effectuer toutes les tâches inhérentes à son fonctionnement.«Ainsi, deux agents sont désignés pour assurer l'accueil à l'entrée de l'établissement, alors que deux autres doivent se relayer pour le service de nuit. Les six agents restants sont chargés des nombreuses autres tâches inhérentes au nettoyage quotidien des classes, en plus du service à la cantine.
Ce service, à lui seul, nécessite une dizaine de personnes pour cuisiner, nettoyer, faire la vaisselle, etc.», dit un agent gréviste. Selon la carte scolaire, un établissement de près de cinq cents élèves doit disposer de quinze agents. Les grévistes espèrent être entendus par les responsables pour être soulagés dans leur travail. Notons que les enseignants se sont solidarisés avec les protestataires. Les élèves soient renvoyés chez eux.
Concours du meilleur plat traditionnel
Lors des activités programmées pour la célébration de Yennayer, les organisateurs des festivités qui se sont déroulées à l'auberge de jeunesse de Aïn El Hammam ont eu le mérite d'inclure le concours du meilleur plat traditionnel. Une dizaine de femmes ont régalé avec divers plats les visiteurs de la salle omnisports, où se déroulaient les festivités.
Les mets étalés devant les stands d'exposition étaient tout aussi délicieux les uns que les autres. C'est dire que la tâche des membres du jury n'était guère facile, s'agissant de sélectionner le meilleur d'entre eux, tant les cuisinières ont redoublé d'ingéniosité pour présenter des plats qui allaient séduire le jury.
Au moment de la dégustation, les gourmets et les gourmands ont eu à apprécier la saveur du «berkoukes», de «thachabwat», de «taghighacht», et bien sûr le couscous sous toutes ses formes. Il est clair que les cuisinières ont mis tout leur savoir-faire pour accéder à la première place. Mme Hadj Messaoud Rosa, du village de Tillilit, a été sacrée «meilleure cuisinière» pour son couscous aux chardons et aux fèves (seksou tghediwt dhivawen) et pour sa galette de glands.
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