Si les avaloirs ne suffisent pas à certains endroits, leur absence en d'autres crée, à la moindre averse, des mares infranchissables. A l'entrée de la ville, au carrefour de Tiqerrabine, l'eau qui s'était accumulée a vite fait de bloquer le passage aux piétons non munis de bottes. Pour les automobilistes, c'est au prix de délicates manœuvres qu'ils réussissent à ne pas «noyer» leurs voitures. La situation se répète en plusieurs endroits à travers l'agglomération. L'eau des ruelles pentues s'écoule en charriant des gravats divers et des ordures amoncelées sur les côtés. Traverser la rue en pareilles conditions est non seulement difficile, mais est encore dangereux, notamment pour les personnes âgées.
Toute l'eau de pluie reçue par le boulevard de la poste, la rue d'Ait Yahia et la grande rue, rejoint, en aval, le centre de l'ex Michelet, qui se retrouve ainsi inondé en quelques minutes. Pourtant, des travaux consistant à évacuer les eaux ont été menés sur les axes particulièrement sensibles. Mais leur efficacité reste peu évidente pour le moment, sachant qu'une fois toutes ces mares asséchées, elles laissent apparaître des crevasses béantes au milieu de la chaussée, compliquant davantage la circulation, déjà peu fluide, même en temps «normal».
Â
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nacer B.
Source : www.elwatan.com