Algérie

Aïn El Hammam



Aïn El Hammam
Des soupçons de tuberculose qui ont pesé sur le cheptel d'un éleveur de bovins de la région de Aïn El Hammam, à 50 km au sud-est de Tizi Ouzou, ont conduit à l'abattage deux vaches, alors que trois autres sont sous la surveillance des services de la direction des services agricoles (DSA).Rencontré dans son étable, l'éleveur désorienté demande une contre-expertise qui «devrait confirmer que mes bêtes sont effectivement malades». Ce dont il doute, convaincu du contraire. Il nous explique que les analyses sanguines effectuées il y a huit mois n'ont pas décelé de traces de maladie vu que ses bêtes sont vaccinées.«Il m'est interdit de vendre mes vaches ni le lait, depuis six mois, alors que mon cheptel se nourrit de foin à plus de 1000 DA la botte, l'aliment à 4000 DA le quintal, sans compter d'autres frais. Je dois par ailleurs honorer mes dettes qui se chiffrent à 37 millions de centimes par trimestre en guise de remboursement du prêt que j'ai contracté par l'intermédiaire de la CNAC.La viande des deux bêtes abattues, d'une valeur de 50 millions de centimes chacune, a été vendue à des bouchers au prix de 200 DA le kilo», dit l'éleveur. «Ma famille est perturbée et ma vie a basculé.» Et d'ajouter : «Les services de la DSA qui se sont hâtés d'abattre mes vaches ne m'orientent pas pour obtenir une quelconque indemnisation.». Le vétérinaire chargé du dossier, que nous avons rencontré à la subdivision agricole de Aïn El Hammam, a refusé de seprononcer à ce sujet.


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