Aïn El Hammam

Bien que les balayeurs et autres terrassiers travaillent sans relâche pour dégager les fossés ou nettoyer les moindres recoins de la ville de Aïn El Hammam, les sachets d'ordures reviennent aussi vite qu'ils ont été enlevés.C'est à croire que certains de nos concitoyens trouvent un plaisir sadique à ne jeter leurs ordures qu'aux endroits propres. Une situation amère que les défenseurs de l'environnement ne cessent de dénoncer. Des commerçants, bien que disposant de poubelles à proximité de leur magasin, continuent à se débarrasser, sans scrupules, de leurs ordures dans le caniveau, le plus proche. Les bouteilles vides et autres canettes «regarnissent» les abords des routes dès le lendemain du récurage des fossés. Certainement véhiculés, les pollueurs de passage dans ces endroits éloignés des centres habités devraient faire l'effort de déposer leurs ordures quelques centaines de mètres plus loin dans des réceptacles installés à cet effet.Par ailleurs, si le ramassage de bouteilles et autres déchets légers peuvent être enlevés régulièrement, il n'en est pas de même des tas de gravats, provenant des démolitions que des auto constructeurs privés ou des entrepreneurs déposent sur le bas côté des routes pour faire l'économie d'un déplacement jusqu'à la décharge communale, pourtant pas très loin de la ville.