Aïn El Hammam

Comme si elles n'étaient tenues par aucune clause du cahier des charges, certaines entreprises sont responsables du mauvais état de la majeure partie du réseau routier du chef-lieu de Aïn El Hammam.Chargées de mener à bien des projets au profit de la commune, elles plient bagages, une fois le gros des travaux réalisés pour ne plus revenir sur les lieux où elles ont semé désolation. Des tas de terre par endroits, des crevasses en d'autres, sont les preuves du passage de quelques «bâtisseurs» qui se hâtent de partir sans laisser place nette, comme exigé par la réglementation. C'est tout juste si elles prennent la peine de signaler un trou béant par un sachet en plastique ou une pierre accentuant de ce fait, le danger.Même s'ils sont effectués dans l'intérêt général, certains travaux d'assainissement, de creusement de canalisation de gaz ou autres ne vont pas sans générer de nombreux désagréments. Ils continuent de réduire nos routes à l'état de gruyère, pour une durée indéterminée. Nous l'avons constaté même dans les villages où, d'habitude les habitants sont prompts à remettre en état toute excavation. Les tranchées creusées à même l'asphalte, le long de la route, deviennent des trous béants qui rétrécissent la voie, contraignant, de la sorte, les automobilistes à se croiser dangereusement. Sur la route d'Alger, comme au centre-ville de Aïn El Hammam, les entreprises chargées de réaliser les trottoirs dont les travaux n'en finissent d'ailleurs pas de traîner en longueur, comme celles devant exécuter d'autres travaux de construction, ne se gênent pas de perturber le mouvement de la circulation en squattant la moitié de la chaussée, devenue un lieu d'entreposage de matériaux de construction et de gravats pour une durée indéfinie. Pourtant, les cahiers des charges sont très explicites. Les concernés doivent s'y conformer.