Aïn El-Bey: Des écoliers sans transpport ni cantines

Nombre d'élèves de plusieurs cités de 140 logements promotionnels, et des 500 logements, respectivement à Belahrache et Belkhouane, ainsi que de la cité des 50 logements, situées sur le plateau de Aïn El-Bey, se plaignent du problème du transport et de l'absence de cantines dans leurs établissements scolaires et ce, depuis pratiquement le début de la rentrée scolaire 2011-2012.
Des parents d'élèves disent avoir constaté l'état de fatigue de leurs enfants rentrant le soir, qui de son école, qui de son CEM et lycée. Les cités où ils résident ne disposant pas de structures d'enseignement, les parents sont obligés d'envoyer leurs enfants scolarisés au nombre de plus de 200 jusqu'à Ali Mendjeli. Un seul bus les transporte tôt le matin en faisant une dizaine de kilomètres pour rejoindre les lycées Kateb Yacine et Bouhali Med Saïd, le nouveau CEM des quatre chemins et l'école primaire qui s'y trouve également. Cependant les difficultés de ces élèves ne s'arrêtent pas là. En effet, toujours selon leurs parents, ces établissements ne disposent pas de cantines, ce qui contraint beaucoup d'élèves à prendre des sandwichs froids qu'ils emmènent avec eux avant de partir du domicile. D'autres se contentent d'un morceau de pain et d'un verre de limonade, alors que d'autres encore préfèrent retourner à la maison entre midi et 13 heures pour profiter d'un repas chaud, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde, puisque rien que le transport coûte 75 dinars en sus des dépenses supplémentaires. En cas d'absence des enseignants, les élèves sont obligés, affirment les parents, de revenir à pied à la maison avec le ventre vide et des cartables alourdis par les livres et les autres effets scolaires.
Questionné sur ce sujet, le président de l'APC d'El-Khroub, Nacer Hamaïzia, avoue n'avoir pas eu connaissance de ces problèmes, mais qu'il en prend note et ce, en attendant de voir plus clair et intervenir en connaissance de cause. Car, dira-t-il, «d'après ce que je sais, les habitants de ces cités ne m'ont pas fait état de ces plaintes et doléances. D'ailleurs, j'en profite pour les inviter à se rapprocher de la mairie pour me communiquer de plus amples informations».