Aïn El-Berd : Un plan vigile contre les MTH

A Sidi Bel-Abbès, on demeure à ce jour hanté par la «maladie mystérieuse» qui avait caractérisé l'été 2007. Et l'arrivée des chaleurs torrides fait craindre le pire.

Toutefois, les pouvoirs publics ont tenu une série de séances de travail préventives. La toute dernière en matière de lutte contre les MTH (maladies à transmission hydrique) vient de se dérouler dans la daïra de Aïn El-Berd (ex-Oued Imbert) qui, en matière sanitaire, englobe 7 communes, à savoir le chef-lieu de daïra Aïn El-Berd, Sidi Hamadouche, qui est limitrophe, Makedra au nord-est, Sidi Brahim, Zerouala, Aïn Trid et Tessalah, avec une population estimée à 55.506 personnes.

Ainsi, l'on a appris qu'un plan vigile a été adopté. Il faut savoir que tout récemment, les eaux usées de l'oued Mekerra ont été utilisées pour l'irrigation de différentes cultures et une soixantaine de contrevenants ont été débusqués. Ce qui engendra la colère des consommateurs, outrés par la persistance de ces pratiques illicites préjudiciables à la santé des populations. Il est à signaler qu'en 2007, un pic des intoxications alimentaires collectives avait atteint 172 cas, indique notre source. En 2006, seuls 22 cas ont été enregistrés, contre 96 cas en 2005, alors qu'en 1999, un seul cas avait été déclaré officiellement. Pour le premier semestre 2008, 21 cas d'intoxication alimentaire sont déjà signalés.

Pour sa part, l'Etat a doté les communes de boîtes de réactifs en vue de déterminer le taux de chlore libre résiduel, et ce à l'instar du laboratoire d'hygiène de la wilaya qui bénéficiera, indique la même source, de moyens modernes pour analyser les eaux destinées à l'alimentation des citoyens.

A cela s'ajoute une cycle de formation pour tout le personnel activant dans les communes au sein des bureaux d'hygiène, et ce en intégrant l'école de formation paramédicale sise dans le chef-lieu de wilaya, où un intérêt particulier a été signalé pour parfaire les connaissances et les nouvelles méthodes d'analyse des produits alimentaires, conclut notre source.