Aïn El-Arbaâ Les équipements publics font défaut

Un élu local a attiré l'attention du walique depuis son élévation au rang de daïra lors du dernier découpageadministratif, Aïn El-Arbaâ, capitale de la plaine de la M'léta accuse undéficit en structures administratives essentielles ayant un lien direct avec levécu quotidien des citoyens de l'ensemble de la daïra dont la population estestimée à 60.000 habitants. Ce déficit, comme l'a si bien signifié l'élu, atrait à l'agence de la Sonelgaz et à la Poste (celle existante est très exiguëet vétuste). Les citoyens, dit l'élu à l'endroit du wali, viennent du fin fonddes communes de la daïra pour se rendre jusqu'à Hammam Bou-Hadjar pour payerles redevances de l'électricité. Certains, notamment, les habitants descommunes de Tamazourah, Oued Sebbah et Sidi Boumédiène préfèrent attendre levéhicule de la Sonelgaz venant couper l'électricité, pour payer sur place lesfactures. Interrogé à ce propos le responsable de Sonelgaz avait reconnu lesdésagréments et les peines» ressentis par la population à cause del'éloignement. Selon lui, une proposition de réalisation d'un centre Sonelgaz àAïn El-Arbaâ s'impose d'elle-même. Rapprocher l'administration de la populationest une politique de proximité que Sonelgaz tarde à entreprendre dans la wilayad'Aïn Témouchent.  Avrai dire les responsables du secteur de l'énergie seront certainementsensibles aux doléances des populations de la daïra d'Aïn El-Arbaâ et auxpropositions des élus locaux. Egalement les hauts responsables de la Poste etdes Télécommunication seront attentifs à ces aspects d'autant plus que desfonctionnaires et travailleurs, faute de liquidités ou de perturbationsfréquentes descendent jusqu'à Hammam Bou-Hadjar et parfois poursuivent leurtrajet jusqu'à Aïn Témouchent pour faire des retraits d'argent. L'on a apprisavec grande satisfaction qu'un terrain est réservé pour la construction d'uncentre postal. L'opération croit-on savoir, est inscrite pour 2008.  Ladaïra d'Aïn El-Arbaâ va connaître, dans les années à venir, une transformationnotamment dans la zone tampon avec la sebkha où il est prévu la réalisation degrandes unités industrielles d'envergure nationale. Avec ce nouveau pôle dontles grands contours sont définis, d'autres secteurs sont obligés d'aller avecet de se préparer pour la projection d'équipements publics et d'infrastructuresde base ainsi que celles liées à la téléphonie et aux communications étantdonné que ce pôle est à 35 km de la métropole oranaise.