Lors de sa tournée d'inspection et de travailqu'il a effectuée dimanche passé dans la daïra de Aïn El-Arbaa, le wali, enl'occurrence M. Bouderbali Mohamed, a été étonné de voir la ligne électriquemoyenne tension (MT) «bouffer» de quoi construire plusieurs logements sociauxparticipatifs (LSP) et locatifs (LSL) destinés à résorber l'habitat précaire(RHP) et dont Aïn El-Arbaa en compte au moins 150 cas datant du fameux plan deConstantine. La remarque est pertinente et il s'avère impératif de chercherd'autres financements pour pouvoir déplacer cette ligne. Cette opération sielle sera concrétisée, permettra un gain de terrain à même de mieux structurerl'assiette foncière et de créer un ensemble urbanistique harmonieux etcohérent. Dans le même sillage, le DPAT s'est adressé au responsable de laSonelgaz lui demandant de poser ce problème à ses supérieurs en vue departiciper au financement de cette opération relative au déplacement de la MT. Al'issue des explications qui lui ont été fournies à propos des travauxd'amélioration urbaine lancés au niveau du lotissement 149 et 226 logements. Lepremier responsable de la wilaya a constaté une double inscription d'opérationsentrant dans le même cadre et qu'il fallait désengager le lot sur les PCD. Cecimontre bien entendu le manque de coordination entre les différentes partiesconcernées censées inscrire des opérations planifiées dans les différentsprogrammes de développement. S'agissant des programmes de logements ruraux, quiaccusent des retards intolérables, le wali remet en cause toute la démarchesuivie car il fallait s'attaquer tout d'abord à régler le problème du foncier,de l'acte de propriété et faire aboutir auprès de la CNL les dossiers administratifsliés à l'aide de l'Etat qui constitue l'apport principal et l'appoint essentielpour le lancement des projets. Le cas le plus défavorable est celui évoqué auwali par des acquéreurs de la localité d'Arbal dans la commune de Tamzoura. Cesderniers ont porté à la connaissance du wali que cela fait 4 ans qu'ils ontversé à l'agence foncière deux parts de l'apport initial et ça fait deux ansque l'entreprise a abandonné le chantier et qu'ils se trouvent dansl'incapacité de faire quoi que ce soit. Le directeur de l'agence foncière a étésévèrement critiqué et lui a été donné un délai d'une semaine pour reprendreles travaux, une mise en demeure qui veut dire beaucoup de chose selonl'analyse des observateurs. Au village socialiste de Saïda, dans la commune deOued Sebbah, il s'est engagé à prendre en charge les doléances de la populationlues par un représentant de la société civile.
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Posté Le : 02/10/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com