Cependant, diront nos interlocuteurs, les 1000 serres sont menacées et risquent de disparaître complètement d?ici à 5 ans. La raison en est la réalisation d?un barrage de grande envergure nécessitant la démolition de ces cultures. Pour faire face à cette situation qui commence sérieusement à inquiéter les fellahs, les autorités de wilaya ont entamé les premières démarches à même de rassurer les exploitants. Dans un premier temps, il s?agit de procéder au recensement des terres excédentaires ; celles-ci, selon le DSA, pouvant se trouver au niveau des communes d?El Attaf et de Zeddine. Mais, relèvera encore le premier responsable du secteur agricole, le dossier du foncier constitue un obstacle de taille pour le décollage véritable du secteur dans la wilaya, invitant les décideurs à trancher définitivement cette question. Pour l?heure, il s?agit, pour les services concernés, de procéder aux investigations nécessaires et d?entamer ensuite les procédures d?indemnisation des fellahs, a encore ajouté notre source. De ce constat, d?aucuns peuvent affirmer que l?avenir de la plasticulture à Aïn Defla est incertain, au grand dam de ses défenseurs. Ceux-ci sont nombreux, car ils réfléchissent avant tout en termes de rentabilité. Quant aux adeptes de la culture « bio », ils peuvent toujours espérer car, actuellement, les surfaces réservées à ce type de cultures sont limitées en dépit, dira le DSA, du soutien de l?Etat dans le cadre du Fonds national de régulation, lequel prévoit une prime de reconversion à la culture « bio ». Peut-être faudrait-il, diront les inconditionnels des produits « nature », revoir à la hausse cette prime et mettre tous les moyens pour garantir la réussite dans ce domaine, ajoutant que « qualité et rentabilité ne sont nullement contradictoires quand les stratégies adoptées se font en adhésion avec tous les acteurs sur le terrain ».
Posté Le : 13/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Aziza L.
Source : www.elwatan.com