Aïn-Defla Des médecins chinois en renfort

Le manque de médecins spécialistes, principalement en gynécologie et en chirurgie générale, a fait que le ministère de la Santé a fait appel, dernièrement, à une nouvelle mission médicale chinoise «pour assurer une meilleure couverture sanitaire de la population de la wilaya de Aïn- Defla», selon le responsable du secteur de la Santé.  Cette nouvelle mission, composée de 6 spécialistes, 3 gynécologues et 3 chirurgiens, vient en remplacement de celle qui a séjourné dans la wilaya durant deux années et qui a quitté l'Algérie en août 2006, son contrat étant arrivé à terme. Les 6 médecins sont arrivés, mardi, dans la soirée et leur installation a eu lieu mercredi dernier dans la matinée au niveau de l'hôpital de Aïn-Defla, en présence du directeur de la Santé, M. Chabane Azeddine, de M. Brahiti directeur du secteur sanitaire de Aïn-Defla et du chef de la mission médicale chinoise en Algérie M. Duan Weïgu.  Ce dernier a déclaré lors de la petite cérémonie d'installation : «la coopération dans le domaine médicale avec l'Algérie date depuis 1963 au lendemain de l'indépendance. Depuis, quelque 3.000 médecins ont exercé en Algérie. La mission médicale chinoise en Algérie compte 115 médecins de différentes spécialités qui exercent actuellement dans plusieurs wilayas». Pour M. Chaâbane, le D.S.P. de la wilaya «c'est une nouvelle étape que nous franchissons. Ce nouvel apport en médecins spécialistes va permettre de soulager la tension qui existait surtout dans le domaine de la garde.  A une époque, on avait recours à une seule garde de wilaya itinérante et parfois même à des gardes hors wilaya telles que Chlef, Blida ou même Alger». Toujours selon le D.S.P., dorénavant il y aura deux gardes fixes, l'une à l'est de la wilaya qui couvrira les secteurs de Khémis Miliana, Miliana et Djendel et une autre à l'ouest pour Aïn-Defla, El-Attaf et El-Abadia.  «Ainsi, en rapprochant les gardes d'urgences opératoires et gynécologiques des patients, nous gagnerons du temps, nous éviterons les déplacements coûteux pour les malades et diminuerons considérablement le nombre d'évacuations qui mobilisent des moyens humains et matériels».