Aïn Bessem : la région en proie à l'insécurité Bouira : les autres articles

A gressions, assassinats et attaques à main armée font désormais l'actualité locale de la wilaya de Bouira. Les actes de violence rythment le quotidien des populations.
La région, particulièrement les centres urbains, souffrent de l'insécurité. Au chef-lieu de wilaya, comme ailleurs dans d'autres localités, à la tombée de la nuit, ce sont les maraudeurs et les bandes de délinquants qui sévissent sans être inquiétés par les services de sécurité, pourtant censés veiller sur la sécurité des personnes et de leurs biens. Certes, la prolifération de la drogue parmi la frange juvénile a engendré une violence sans précédent au sein de ces zones urbaines.
La peur s'installe. Elle est au seuil de toutes les portes. Munis de différentes armes dont des sabres, et des fois en état d'ivresse ou sous l'emprise de psychotropes, des bandes de délinquants sèment la terreur parmi les populations.Le dernier cas survenu il y a quelques jours dans la ville de Ain Bessem, à 20 km à l'ouest de Bouira, renseigne de plus en plus sur la recrudescence des actes de violences qui prend des proportions alarmantes ces derniers temps.
Au niveau de la ville de Ain Bessem, c'est le troisième cas d'assassinat à l'arme blanche signalé depuis le début de l'année. Un jeune a été assassiné par une bande de délinquants au milieu d'un quartier populaire à Ain Bessem. A la ville de Bouira, un citoyen a été retrouvé mort à la sortie de la ville. La vente d'armes blanches dans les marchés accentuée par la passivité des services de sécurité sont les principaux facteurs à l'origine de la montée de la violence. Face à cette rude situation à laquelle est confrontée la population, les pouvoirs publics doivent impérativement se pencher sur ce cas.
Des citoyens interpellent les services concernés afin de mettre un terme à ce fléau. D'ailleurs, à la ville de Ain Bessem, des sit in de protestation ont été organisés par des habitants de plusieurs quartiers devant les deux siéges du tribunal et de la daïra.
Le rassemblement se veut une manière de dénoncer la montée de la violence et d'exiger également l'application stricte des peines à l'égard des auteurs des crimes.
Au regard de tous ces actes déplorables, les pouvoirs publics, notamment les services de sécurité, doivent stopper les agissements de ces brigands qui, malheureusement maintiennent désormais les populations dans la psychose.