Ain Beida (Oum el Bouaghi) - Emir Berkane. Président du CSPS d’Aïn Beïda «Susciter l’envie de pratiquer les sports de montagne»

– Présentez-nous le CSPS et ses activités…

Le CSPS a été fondé en 2013, d’abord comme club au sein de la maison de jeunes des Résistants à Aïn Beïda. Depuis, c’est pas moins d’une dizaine d’expéditions scientifiques nationales et internationales qui ont été organisées par notre équipe.

On citera les expéditions souterraines dans le lac de Bir Ben Osmane de Guelma (2013-2016), à Ghar Jemaâ en 2014, à la faille de Benfech en 2014, ainsi que l’expédition Med Microplastique en 2014, l’expédition requins avec les anciens de l’équipe Cousteau en 2015, et celles de Youkous en 2017 et 2018.

– Comment avez-vous eu l’idée d’organiser ce regroupement?

Après la première édition de l’année dernière où nous avions accueilli deux formateurs français, deux tunisiens et deux béjaouis, qui ont pu former dix stagiaires de Aïn Beida et initié 70 jeunes de la wilaya, nous avons décidé de renouveler l’expérience.

Cette année, ce sont cinq formateurs français, deux tunisiens, un algérien, 36 participants, 12 wilayas et 20 associations qui ont été au rendez-vous. L’objectif fut cette année de réunir donc, tous les faiseurs des sports de montagne en Algérie.

– Quel a été l’impact de cet événement?

Ce type d’événement est là pour vulgariser la discipline, faire connaître l’escalade et faire découvrir de nouvelles activités telles que la Slackline et la Highline.

- Comment vous voyez l’évolution de ce sport en Algérie?

Ce sport devra se féminiser. Pour évaluer la présence à cette deuxième édition de cinq stagiaires femmes, je dirai que c’est un excel-lent indicateur. Notre projet de documentaire est là aussi pour faire connaître et donner envie à la pratique des sports de montagne.

– Parlez-nous de la Highline…

L’installation d’Oum Bouaghi fut réalisée en pleine tempête de neige, très pénible. Mais le jour J, nous avions le soleil et un beau ciel bleu pour permettre aux présents et parmi eux Monsieur le wali qui a fait le déplacement pour constater le côté spectaculaire de cette activité.


S. Arslan