On ne s'étonne plus de voir des infrastructures culturelles ou sociales abandonnées, dévastées et saccagées par des mains assassines. A Aïn Beida, la première infrastructure à subir des dégradations a été la garderie pour enfants, oeuvre de l'APC, et qui en son temps a coûté au trésor public 3 milliards de centimes.Il a fallu du temps pour que l'APC intervienne pour la sécuriser en y construisant un mur d'enceinte. Mais cette fois, c'est la nouvelle bibliothèque érigée à Haï Assalem qui fait les frais d'une dégradation et d'un saccage incommensurables. Qu'on en juge, les portes sont défoncées, les vitres cassées et les lieux dévastés. Sur place, nous n'avons remarqué aucun gardien pour préserver ce qui reste à préserver. La grande porte en aluminium, grande ouverte, laisse voir un hall désespérément vide.Tout autour de l'édifice, il n'y a que poussière et saletés. Des citoyens habitant les environs se demandent pourquoi avoir choisi un tel terrain pour y édifier une bibliothèque qui, finalement, n'est ni équipée, ni gardée. Un citoyen de ce quartier aurait souhaité que l'édifice soit transformé en école primaire, d'autant qu'il n'en existe aucune dans les parages. En tout état de cause, les autorités publiques sont interpellées pour sécuriser les lieux tout en procédant à l'ouverture de cette bibliothèque qui fait partie du programme quinquennal 2010/2014.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Baâziz
Source : www.elwatan.com