Décidément, àchaque saison des chaleurs, les pouvoirs publics et surtout les citoyens setiennent le ventre, tellement le spectre des MTH commence à planer sur laville. Avec ses 250.000 habitants, Aïn Beïda semble être submergée par lesaléas dus au manque d'hygiène. Pour cette saison, les autorités semblent êtresur le qui-vive pour éviter les situations vécues l'année écoulée. Un largeprogramme d'activités a été assigné aux différentes brigades d'hygiène, dont leservice est installé à l'APC de Aïn Beïda. Bien qu'ayant insisté sur leprogramme d'intervention pour préserver le citoyen du manque d'hygiène dans lescommues, en ce qui concerne surtout l'eau et les produits alimentaires, onredoute quand même certains coins rarement contrôlés comme Rahba, Benmoussa,Souk El-Asser... En effet, de graves infractions sont décelées dans le commerceinformel, dont les étalages grouillent dans les cités périphériques. La ventede produits périmés se fait souvent au vu et au su de tout le monde, comme lesfromages, les chocolats, les jus de fruits, etc.L'autre problèmeépineuxconcerne la vente de glaces et sorbets douteux, dont les victimes sont lesmalheureux consommateurs. Quant à la distribution d'eau potable, la ville deAïn Beïda, bien que bénéficiant d'un programme acceptable d'AEP durant lasemaine, il faut noter que certaines cités s'approvisionnent même de puitscreusés prèsd'anciennes fosses septiques et le danger est connu. Une multitudede citernes et de tracteurs, dont l'eau est des plus douteuse, sillonnent lescités pourapprovisionner les consommateurs. En somme, le spectre des MTH resteredouté à Aïn Beïda car la typhoïde à la cité CISED, en 2005, hante encore lesesprits.
Posté Le : 04/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : R Benmecheri
Source : www.lequotidien-oran.com