Aïn Beïda (Es-Sénia)

Les bidonvilles, refuges pour les immigrants clandestins Dans la capitale de l’Ouest, le phénomène de l’immigration clandestine prend des proportions alarmantes, confirmées par la présence d’un nombre sans cesse croissant de ressortissants africains en situation irrégulière, notamment dans les zones périphériques de la localité d’Aïn-Beïda. L’alerte vient d’être donnée, il y a quelques jours, par plusieurs associations et comités de quartiers de la commune d’Es-Sénia, qui se sont organisés d’un commun accord, pour dénoncer les pratiques illégales auxquelles se livrent, en toute impunité, des clandestins d’origine étrangère qui ont élu domicile au niveau des douars «Arab» et «Maroc». Ces derniers vivent depuis plusieurs années en communauté, dans cette zone d’habitat précaire sise au niveau de l’agglomération secondaire d’Aïn Beïda. Cette situation est devenue problématique, compte tenu, de la recrudescence de la criminalité dans laquelle sont impliqués certains clandestins qui se sont spécialisés dans toutes sortes de vols et mettant en danger la sécurité des biens et des personnes. «Il n’y a pas que les casses nocturnes, il y a aussi, les agressions diurnes, parfois à l’arme blanche, touchant de pauvres gens au niveau de ces bidonvilles, créant ainsi, un climat d’insécurité dans ces zones qui commencent à peine à sortir de leur situation d’isolement, notamment après leur prise en charge dans le cadre de programme de la résorption de l’habitant précaire.