La ville des Harakta semble quelque peu sortir de sa léthargie délaissant
ses mauvais plis de baisser rideau dès le crépuscule. Le centre-ville et même
de lointaines cités comme Souk El-Asser, El-Mostakbel et d'autres veillent
jusqu'à une heure tardive de la nuit. Les magasins de vente d'articles
ménagers, sportifs, de téléphones portables, cafés, cybercafés, pâtisseries et
autres restent ouverts et connaissent une forte clientèle. L'initiative de
dépêcher des gardiens de quartiers est aussi pour beaucoup dans cette
circonstance. Les voleurs ne sévissent plus et trouvent refuge dans les
quartiers comme Essalem, Dominique, Laskri. Cette animation nocturne a poussé
en cette période printanière les commerçants à veiller la nuit, écoulant même
leur marchandise. Les restaurants de la route ne désemplissent pas et accueillent,
à longueur de nuit, des routiers. Des associations locales oeuvrent dans le
sens de ressusciter les deux salles des fêtes (Régent et le Phare) pour des
activités locales comme le ciné-club et le théâtre. Néanmoins, la salle des
fêtes (ex-Régent) est à son énième restauration, où la bricolage s'éternise
voilà déjà deux ou trois ans, défigurant son intérieur et surtout ses escaliers
en marbre. En somme, les sombres années de la décennie noire semblent abolies,
tellement la ville semble vivre la nuit.
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Posté Le : 31/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : R Benmecheri
Source : www.lequotidien-oran.com