Algérie

Aïn Beïda: Comme au bon vieux temps


La ville des Harakta semble quelque peu sortir de sa léthargie délaissant ses mauvais plis de baisser rideau dès le crépuscule. Le centre-ville et même de lointaines cités comme Souk El-Asser, El-Mostakbel et d'autres veillent jusqu'à une heure tardive de la nuit. Les magasins de vente d'articles ménagers, sportifs, de téléphones portables, cafés, cybercafés, pâtisseries et autres restent ouverts et connaissent une forte clientèle. L'initiative de dépêcher des gardiens de quartiers est aussi pour beaucoup dans cette circonstance. Les voleurs ne sévissent plus et trouvent refuge dans les quartiers comme Essalem, Dominique, Laskri. Cette animation nocturne a poussé en cette période printanière les commerçants à veiller la nuit, écoulant même leur marchandise. Les restaurants de la route ne désemplissent pas et accueillent, à longueur de nuit, des routiers. Des associations locales oeuvrent dans le sens de ressusciter les deux salles des fêtes (Régent et le Phare) pour des activités locales comme le ciné-club et le théâtre. Néanmoins, la salle des fêtes (ex-Régent) est à son énième restauration, où la bricolage s'éternise voilà déjà deux ou trois ans, défigurant son intérieur et surtout ses escaliers en marbre. En somme, les sombres années de la décennie noire semblent abolies, tellement la ville semble vivre la nuit.


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