Finalement le mois sacré de Ramadhan n'est pas un mois de piété et de pardon pour certains commerçants indélicats qui font de ce mois, une opportunité du gain facile et continuent à déplumer les citoyens faisant fi de toutes les lois y compris celle de Dieu.Le commun des citoyens a dû remarquer les chaînes interminables devant les marchands de sachets de lait où des quotas sont préalablement préparés, deux sachets de lait et un sachet de cherbet pour une somme de 110 dinars à prendre ou à laisser, d'ailleurs l'on se demande ce que vient faire le sachet de cherbet dans cette commission. Parfois ce sont deux sachets de lait et un autre de lait de vache pour la même somme, cette pratique qui nous renvoie à trois décennies plutôt où le citoyen se voit forcé d'acquérir des produits ou des articles dont il n'a nullement besoin, voilà maintenant que des commerçants profitent de ce mois où la consommation du lait augmente sensiblement pour imposer des ventes concomitantes.Certains citoyens que notre journal a rencontré nous ont fait cette déclaration «nous nous demandons où sont passés les services de contrôle qui ont annoncé au départ que des brigades sillonneront les artères des principales villes de la wilaya pour combattre ce fléau qui vient détruire les petites bourses '» et d'ajouter «pourtant ces pratiques ne se font pas en cachette, c'est devant tout le monde et à longueur de journée que les citoyens sont soumis à cette rude épreuve économique». Ce qui est intolérable, c'est lorsque les vendeurs imputent ce phénomène aux producteurs et distributeurs qui leur imposent le même scénario, alors que lorsqu'on vérifie les produits, ils ne sont pas du même label .Certes, le mois de carême tire à sa fin, et c'est encore une autre tare à mettre sur le dos des services de contrôle et de la répression même s'ils réagissent maintenant, c'est un peu tard.
Posté Le : 21/06/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moussa Chtatha
Source : www.lesoirdalgerie.com