AIN BEIDA

Dans la session automnale, la cour criminelle d'Oum-El-Bouaghi regroupant aussi judiciairement la wilaya de Khenchela a rendu, avant-hier tard dans la soirée, un verdict dans une affaire de vol, une affaire qui a défrayé la chronique et qui a concerné le vol d'un lot de bijoux composé d'objets en or massif, estimé à près de trois milliards de centimes. Les inculpés ont écopé de quatre ans de prison ferme.Selon le contenu du procès, il s'agit d'une jeune fille travaillant en qualité de secrétaire qui a profité de l'absence d'une avocate très connue qui est partie accomplir le devoir religieux aux Lieux Saints pour fomenter un coup avec un groupe de malfaiteurs et s'emparer d'un lot de bijoux en or massif.C'est avec la complicité de deux militaires et un ouvrier maçon de profession que l'indélicate secrétaire a agi pour commettre ce vol, le groupe s'est démêlé pour vider une forte armoire métallique de son contenu. Avant-hier, les membres du jury chargés du dossier ont usé d'un tact pour aboutir à l'implication des membres de cette bande dans ce vol. C'est après une confrontation marathon que le jury est arrivé à des preuves tangibles impliquant les voleurs.Les premiers indices ayant pesé sur l'implication de la secrétaire de l'avocate, une jeune fille répondant aux initiales de N. S., âgée de 26 ans, qui connaît parfaitement les lieux qui s'est fait assister par ses complices, deux militaires, âgés de 26 ans incorporés l'un dans la capitale et l'autre à Biskra. Ces deux militaires sont condamnés par la cour criminelle à 4 ans de prison ferme avec un dédommagement financier compensatoire de 2,8 milliards de centimes.Le procureur général a requis auparavant une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour les deux soldats au motif de constitution d'une bande de malfaiteurs, vol par effraction.Le pot aux roses a été découvert, selon le contenu du réquisitoire, lorsqu'une plainte a été déposée par les victimes contre x, les faits ont eu lieu en l'absence du couple lorsque le mari s'est déplacé en Tunisie, par contre l'avocate, son épouse se trouvait à La Mecque.L'avocate à son retour des Lieux Saints a porté ses soupçons sur sa secrétaire puisque cette dernière a visité à plusieurs reprises le domicile, les enquêteurs sont aussi tombés sur une carte mémoire comprenant une vidéo de l'intérieur du domicile ainsi qu'une série de communications téléphoniques entre la secrétaire et ses complices.L'enquête a aussi abouti à une série de rencontres entre la secrétaire et les deux soldats dans un appartement d'un quatrième complice, un maçon.Lors des interrogatoires, tous les inculpés dans cette histoire de vol ont nié et rejeté catégoriquement les griefs et les charges retenus contre eux. La secrétaire a avoué avoir reconnu son implication sous la pression des éléments enquêteurs. Malheureusement, des éléments de l'enquête ont lourdement pesé sur les malfaiteurs qui n'ont pu échapper aux services de sécurité.