Algérie

"Aidez le MCO, quittez-le !" La rue oranaise réclame le départ des dirigeants




Triste vérité. Lanterne rouge, le Mouloudia d'Oran croupit à une peu enviable enseigne qui ne sied ni à sa riche histoire ni à son élogieux palmarès. Cette vérité, tout le monde à Oran, y compris les plus chauvins supporters rivaux de l'ASMO, la revendique. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, tout le monde, hormis les actuels dirigeants mouloudéens qui, bien que sachant pertinemment qu'ils sont la principale cause de la catastrophique entame de saison des Rouge et Blanc, continue de s'entêter à affirmer que 'le problème, c'est les autres'.
L'entraîneur Hadj Mansour viré sur l'autel des mauvais résultats de l'équipe, la rue oranaise n'a pas pour autant cessé de gronder. Bien trop impliqués dans la vie de tous les jours de leur club pour ignorer les réelles raisons du désastreux début d'exercice, les supporters 'exigent désormais le départ pur et simple du P-DG de la SSPA, Larbi Abdelilah, bien trop incompétent et ne connaissant rien au football pour avoir un tel honneur de présider le Mouloudia', ainsi que 'celui de ses proches conseillers et collaborateurs, aussi bien ceux qui daignent faire acte de présence dès lors que les matches se déroulent à huis clos et qu'il n'y ait aucun risque de se faire lyncher par les Hamraoua, que ceux qui tirent les ficelles dans l'ombre mais qui rasent tout autant les murs de peur d'être repérés par les inconditionnels du club.'
L'incompréhensible recrutement opéré par Habib Benmimoun et Larbi Abdelilah durant l'intersaison, leur incapacité à trouver un minimum de ressources financières à même d'assurer le bon fonctionnement du club, le jeu de chaises auquel s'adonnent ces mêmes dirigeants et leurs autres collaborateurs en changeant chaque bimestre de fonctions, passant d'actionnaire-salarié à manager général, puis à vice-président, pour se retrouver enfin recruteur, chef de délégation, entraîneur-adjoint, porte-parole ou encore P-DG par défaut ont, ainsi, fini par traîner le MCO dans la boue.
Confier l'équipe première à un ancien handballeur en la personne de Nacereddine Bessedjrari n'a, dans ce même registre, pas été une si bonne idée que cela au vu des résultats enregistrés.
Ce n'est, donc, pas une surprise si, à l'heure actuelle, aucun entraîneur ou ancien footballeur de renom, de Djamel Menad à Si Tahar Cherif El-Ouazzani, n'a accepté de répondre favorablement à leurs sollicitations de succéder au limogé Hadj Mansour.
Un Hadj Mansour qui, résigné à son sort, a mis un point d'honneur à humilier à sa manière ses dirigeants avant de rallier Alger pour y défier le CRB. À une de leurs remarques durant la fameuse réunion, au cours de laquelle il lui a été signifié qu'il ne lui restait 'qu'à ramener trois points du 20-Août 1955 pour espérer garder son poste d'entraîneur du MCO surtout que l'équipe joue mal ", Hadj Mansour avait répliqué vivement non, sans ironie.
'Comment pouvez-vous dire que l'équipe joue mal alors que vous vous cachez dans les vestiaires à chaque match ' Vous n'assistez ni aux entraînements ni aux rencontres officielles au stade Ahmed-Zabana de peur du public qui réclame votre départ. Alors comment parvenez-vous à avoir une idée sur la manière d'évoluer de l'équipe, ses points forts et ses points faibles '' avait lancé le Palestinien. C'était une vérité. Sa vérité, celle-là même que tout Oran connaît.


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