Certains moutons de contrebande interceptés par les gardes-frontières ont été déclarés malades après les analyses effectuées par les services de la wilayaÀ l'extrême ouest, le prix du mouton du sacrifice à l'occasion de l'Aïd El-Adha n'a jamais atteint un seuil qui pénalisera à coup sûr les petites bourses voire les moyennes. Avec un prix moyen qui tourne autour de 5 millions de centimes, une fortune pour les ménages, nombreux sont ceux qui se passeront du Sacrifice cette année. Pour l'anecdote, ce père de famille qui a payé son mouton l'année passée 23 000 DA et qui se présente chez un maquignon du côté du village de M'samda pour s'enquérir des prix. Le troupeau est divisé en 2 parties, l'une comporte des moutons acceptables et l'autre de qualité moindre. À la question des prix, le maquignon lui répond que pour le groupe des meilleurs moutons les prix démarrent à 55 000 DA et qu'il peut même en trouver à 45 000 DA dans la sélection médiocre "comprendre par là que le dernier coûtera ce prix!" Jusqu'alors, mis à part les plus aisés qui réservent leurs moutons à l'avance, à une dizaine de jours de l'Aïd, le reste demeure dans l'attente et l'espoir d'une clémence que la contrebande ou l'afflux de maquignons peuvent ramener. Tout le monde s'accorde à croire que les prix chuteront sans raison exacte et attendent les derniers jours pour se décider. "L'année écoulée, j'ai payé le mouton 4 millions, un mois avant l'Aïd. La dernière semaine le même a chuté de 10 000 DA", dira ce fonctionnaire qui a juré attendre le dernier jour pour acheter. La contrebande ne semble pas être de bon apport cette année car la marge bénéficiaire soutirée n'est pas stimulante pour l'importation frauduleuse à partir du Maroc. À noter que certains moutons de contrebande interceptés par les gardes-frontières ont été déclarés malades après les analyses effectuées par les services de la wilaya. Par ailleurs, le passe-avant imposé pour l'introduction des troupeaux dans la zone douanière décourage grandement les maquignons à venir vendre leurs moutons à Maghnia et lui préfèrent Tlemcen et ses environs d'où le probable maintien des prix actuels dans la région extrême ouest. Dans ce cas de figure, les pères de familles se verront obligés de se déplacer plus à l'est dans les autres daïras de la wilaya à la recherche de plus de clémence.
A M
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Posté Le : 13/10/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Ammami
Source : www.liberte-algerie.com