Nouveauté - Le temps de la préparation des gâteaux traditionnels à la maison pour l'Aïd semble presque révolu.
Beaucoup de femmes qui travaillent et même celles au foyer optent pour «les gâteaux prêts à consommer». Cela dit, nombreuses sont celles séduites par des gâteaux achetés sur commande, soit chez les pâtissiers, soit chez des femmes qui en font leur métier. Histoire de séduire les proches, la famille, la belle-famille et le mari mais aussi les invités par une nouvelle gamme en harmonie avec la mode d'aujourd'hui.
L'autre avantage, c'est que la qualité des gâteaux préparés par des personnes spécialisées est meilleure, dans certains cas, à celle préparée à la maison. Aujourd'hui, tout se joue sur l'apparence. La femme algérienne a somptueusement adhéré à cette nouvelle donne. Donc elle fait tout dans la concurrence pour attirer l'attention de tout le monde. Comme quoi, c'est la femme moderne qui réussit parfaitement à gérer et à bien organiser les choses pour cette occasion.
Peu importe le prix, l'essentiel pour elle, c'est d'arriver à satisfaire son entourage et être une femme exemplaire ! Bien entendu, d'autres femmes qui ne veulent pas rompre avec les traditions de la fête de l'Aïd, en préparent deux ou trois sortes, mais en quantité réduite par rapport aux années précédentes. Ce n'est pas une question d'argent par rapport à l'envolée des prix des ingrédients nécessaires pour la fabrication des gâteaux, mais plutôt, c'est une affaire de temps, mais aussi de goût et beaucoup plus c'est le changement radical des mentalités chez les femmes d'aujourd'hui. «La veille de l'Aïd mon mari achète plusieurs sortes de gâteaux bien emballés dans des boîtes», nous confie une femme , gynécologue de Saoula. Pour Linda, journaliste, cette histoire de commande est bien ancrée dans ses habitudes depuis belle lurette déjà. « Je suis débordée la maison, les enfants, la préparation de plusieurs plats du ramadan, sans compter les autres tâches ménagères, il m'est impossible de consacrer plus d'énergie pour encore m'atteler à faire des gâteaux». «Je paie cher. Rien que les cacahuètes sont cédées entre 280 et 300 DA le kilo alors que dire des amandes qui ont frôlé les 900 DA et les pistaches 2 200 DA, le kilo» , s'est contenté de dire une dame qui sortait de chez un grossiste à Alger. Toutefois, beaucoup de nos interlocuteurs de la gent masculine ont presque tous évoqué cette «ghribia» préparée par nos mères. «Aucune femme de la génération actuelle ne peut réaliser avec seulement de l'huile de la farine et du sucre, d'excellents gâteaux. Alors que ceux d'aujourd'hui qui contiennent d'autres ingrédients, tels que le beurre, les amandes en passant par haloua et tourk, ont un goût qui laisse à désirer !».
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Posté Le : 11/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samia Lounes
Source : www.infosoir.com