D'une intelligence extraordinaire et d'une piété incommensurable, elle a contribué de façon décisive à la rédaction du texte coranique et à la recension des Hadiths. Son savoir était si immense que certains de ses contemporains n'hésitaient pas à la consulter sur des questions de jurisprudence ou de procédures en matières successorales. La vie de Aïcha est édifiante à plus d'un titre. Elle est la preuve que l'intelligence, la profondeur de l'analyse, tout autant que sa pertinence, de même que la maîtrise de la connaissance ne sont pas l'apanage exclusif des hommes : elle était aussi instruite, sinon plus, que la plupart de ses contemporains. Et, nombre d'érudits et de spécialistes en tout genre, ont trouvé auprès de sa vaste science les réponses à leurs interrogations. Elle est, d'un autre côté, la preuve qu'une femme, si docte qu'elle puisse être, peut garder et même incarner toute sa féminité. Sa constance fut telle qu'elle vécut avec la même patiente et sérénité les dures périodes de la privation, des humiliations et de la détresse des débuts, comme celles de la suffisance quand, le moment venu, il plut à Dieu de donner à satiété à son Envoyé (Paix et Salut sur Lui.) les moyens de sa subsistance. Avec Hafsa et Oum Salamah les deux autres épouses de l'Envoyé (Paix et Salut sur Lui.), elle s'est efforcée de créer un climat de concorde et de paix familiale. Aïcha a su profiter de sa proximité avec le Prophète (QSSSL) pour acquérir des connaissances et une perspicacité extraordinaires. D'ailleurs elle fait autorité, à côté d'Abû Hureyra, Abdulhah Ibn Omar et Anas Ibn Malik dans la collecte et la transmission des Hadiths ou récits se rapportant à la vie du Messager (QSSSL). La Oumma islamique lui doit plus de 2.000 Hadiths. Cela est capital quand on sait que les Hadiths fondent la Sunna du Prophète (Paix et Salut sur Lui.) Très prodigue de son vaste savoir, la vertueuse Aïcha a généreusement participé à l'éducation par les réponses pertinentes et bien argumentées qu'elle ne lésinait pas à donner à quiconque désirant profiter de sa science. Son c'ur débordant de compassion pour son prochain l'a amenée à faire de sa maison pratiquement une école, une université, mais surtout un orphelinat où les pupilles généreusement pris en charge étaient traités et éduqués comme l'auraient été ses propres enfants s'il avait plu à Dieu de lui en accorder. Nul doute qu'une 'uvre aussi colossale au service de l'Islam rencontrera l'agrément du Créateur.
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Posté Le : 21/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com