Kamel AmgharAhmed Ouyahia a été, dans la matinée d'hier, l'hôte de la ville de Béjaïa, où il a animé un meeting électoral en faveur du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, à la salle Bleue. Après un bref éloge de la région et de son histoire, l'ancien Chef du gouvernement souligne, d'emblée, qu'il est porteur d'un message de paix, de fraternité et d'affection. «Entre Algériens, on est tous des frères. Au delà de nos divergences politiques et idéologiques, on doit se respecter et vivre en bonne entente, car nous n'avons qu'un seul pays que nous devons, tous ensemble, préserver à tout prix», amorce-t-il son discours sous un tonnerre d'applaudissements et de youyous.S'exprimant en kabyle, Ouyahia répond, tout de suite après, à ceux qui estiment que la wilaya n'a pas bénéficié de programmes de développement conséquents durant les quinze dernières années. «Toutes les villes et les régions d'Algérie ont connu durant cette période un essor sans précédent», déclare-t-il fermement, avant de citer, en ce qui concerne la wilaya de Béjaïa, une nouvelle université offrant 41 000 places pédagogiques, une gare routière flambant neuf, l'achèvement et l'exploitation du barrage de Tichy-Haff, le dédoublement des RN9 et 26, la généralisation progressive du réseau public du gaz de ville, un quota de 31 000 logements toutes formules confondues et nombre d'équipements scolaires et socioculturels. «C'est un bilan discutable, mais, on ne peut pas dire qu'on n'a rien fait», insiste-t-il, avant de citer une série d'autres projets à l'étude ou en cours de réalisation, dont la pénétrante autoroutière, le Centre hospitalo-universitaire (CHU), un stade de 35 000 places et trois nouvelles zones industrielles. Toujours au sujet du bilan de Bouteflika, Ouyahia n'omettra pas de souligner les avancées réalisées en matière d'emploi et d'insertion de jeunes. «Nos adversaires politiques nous reprochent d'accorder aux jeunes diplômés des crédits avantageux dans le cadre de l'Ansej et de l'Angem. Ces jeunes sont des Algériens, comme vous et moi, qui ont le droit de prétendre au soutien de l'Etat», rétorque-t-il, en annonçant la volonté du président sortant à consolider cette option s'il est réélu pour un quatrième mandat. «Les Algériens aiment les belles espérances et les challenges. Les quatre millions de signatures recueillies en faveur de Bouteflika témoignent d'un attachement largement partagé à son ambitieux projet», explique Ouyahia, en faisant un rappel sur la politique de concorde civile et de réconciliation nationale qui a permis au pays de renouer avec la stabilité et le développement.Aussi, l'ancien patron du RND fait le point sur la situation explosive dans la région arabe et nord-africaine. «On est cerné de partout par une ligne de feu. Diriger le pays dans un tel contexte exige beaucoup de clairvoyance et d'expérience», dira-t-il en appelant les Algériens à voter massivement le 17 avril prochain pour, dit-il, donner au futur président toute la légitimité requise. Enfin, Ouyahia évoque les garanties réunies pour la transparence du vote, notamment la présence des représentants des candidats dans chaque bureau de vote. «Le scrutin sera transparent. C'est aux prétendants de respecter le verdict du peuple», conclut-il au bout d'un long discours qui aura duré près d'une heure.K. A.
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Posté Le : 12/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Tribune
Source : www.latribune-online.com