AHMED OUYAHIA À BLIDA : «Nos élus locaux ont terminé leurs mandats, les mains propres»

«Pour le mandat 2007-2012, les électeurs blidéens n'avaient pas trop fait confiance aux élus RND qui n'avaient pas gagné beaucoup de sièges. Toutefois, nos élus locaux ont terminé leurs mandats, les mains propres.»
C'est avec force allusions qu'Ahmed Ouyahia tentera de mettre en avant, lors du meeting qu'il a animé hier à Blida, la crédibilité de ses candidats, sachant que plusieurs maires FLN de la ville des Roses ont été éclaboussés par des affaires de justice. Le secrétaire général du RND n'a pas manqué de rendre hommage aux moudjahidine car, pour lui, c'est grâce à eux que l'Algérie est libre et indépendante et que lors de la décennie noire, ce sont toujours eux, insistera-t-il, qui ont sauvé le pays d'une dérive certaine. Il rappellera les années du terrorisme lors desquelles, Blida, pour organiser le festival du hawzi en 1997, dira-t-il, a été contrainte de se rabattre sur une salle des fêtes appartenant à l'armée en raison de l'insécurité qui y régnait. «Dans les années 1997-1998, on pleurait nos morts tués dans les génocides et aucun pays ne s'est apitoyé sur notre sort. Au contraire, l'Occident exigeait des enquêtes au nom de la protection des peuples et des libertés mais, Dieu merci, nous sommes sortis de cette crise», martèlera le premier responsable du RND, avant d'ajouter : «Si réellement, la protection des peuples et des libertés était la motivation de ces pays, ils l'auraient bel et bien fait à Ghaza où journellement, des enfants et des femmes meurent sous les bombes des Israéliens.» Ouyahia reviendra sur les raisons de la célébration du 50e anniversaire de l'Indépendance durant toute une année. «C'est pour que nous sachions d'où nous sommes venus, où nous sommes arrivés et ce qu'il nous reste encore à réaliser», dira-til. Il donnera l'exemple de la wilaya de Blida qui, à l'indépendance, n'avait que deux lycées, l'un dans la ville des Roses et l'autre à Boufarik. «En 1962, nous ne connaissions pas le gaz naturel, aujourd'hui, il est présent dans presque toute la wilaya, celle-là même qui ne possédait à cette époque que deux hôpitaux », rappellera Ouyahia. Il terminera en disant que l'Algérie doit être bâtie par les Algériens eux-mêmes et que ce sont eux qui doivent la protéger.