Ahmed Gaïd Salah : " Nous sommes déterminés à sortir notre pays de cette crise "

Tout semble être fin prêt pour la préparation de l'élection présidentielle. Si bien que tout le monde le constate et en parle constamment et ce, en dépit de certaines man?uvres et tentatives visant à entraver le cheminement régulier du processus électoral et de ses étapes décisives. A ce sujet, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah, a, mardi depuis la 3ème Région militaire (Béchar) souligné que " les tentatives de la bande seront vouées à l'échec car elles portent en elles des contradictions manifestes que le peuple conscient a démasquées".Il a également saisi cette occasion pour appeler les citoyens à se mobiliser massivement, " afin de faire de ce rendez-vous un point de départ pour le processus de renouvellement des institutions du pays ", assurant que ce scrutin se déroulera dans des circonstances complètement différentes des précédentes. " Nous appelons les citoyens à se mobiliser massivement, afin de faire de ce rendez-vous un point de départ au processus de renouvellement des institutions de l'Etat et à faire de cette échéance électorale une réussite, ce qui permettra d'élire un nouveau Président, jouissant de toute la légitimité afin de diriger le pays et concrétiser les aspirations du peuple. "Nous ne nous lasserons jamais de rappeler que ce scrutin se déroulera dans des circonstances complètement différentes des précédentes, du fait que ce processus électoral n'est plus du ressort de l'Administration, mais d'une Autorité indépendante qui se chargera d'organiser toutes les étapes du processus électoral, conformément à ce qui lui confère la loi, et garantira la transparence et la crédibilité du scrutin ".Tous les conditions et les moyens nécessaires sont donc réunis pour organiser cette consultation électorale et même seule voie possible de sortie de crise et c'est à juste titre, comme une victoire des revendications populaires. L'organisation de l'élection présidentielle est aussi un acte politique très positif que le sens le plus élémentaire de l'opportunité de sortie de la crise actuelle laissait prévoir comme inévitable.
Ce rendez-vous électoral rompt courageusement, sur ce point capital de la démocratie, avec l'héritage de l'ancien pouvoir. Ce qui fait dire au vice-ministre de la Défense nationale : " Nous soulignons, une fois encore, que nous sommes déterminés à faire sortir notre pays de cette crise, quels que soient les efforts et les sacrifices à consentir. Nous sommes convaincus que notre démarche sera couronnée de succès, grâce à la foi et au dévouement dont font preuve des hommes qui ont honoré leur engagement envers Dieu, et se sont inspirés des vaillants Chouhada et des braves moudjahidine, qui ont confronté dans un passé récent une des forces coloniales les plus puissantes avec des moyens modestes, je disais, que notre démarche sera couronnée de succès et les desseins de la bande seront voués à l'échec car la main d'Allah et au-dessus de leurs mains ".
L'Algérie a survécu à tous les complots, man?uvres visant sa déstabilisation astreignant les comploteurs à chercher de nouveaux moyens (?). Le rôle joué par certaines parties dans cette aventure a souvent été dénoncé par le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, notamment l'incitation au désordre public, l'anarchie, la désobéissance civile ou encore les slogans tendancieux contre l'Institution militaire. Une man?uvre trop notoire pour conclure à un vaste complot contre l'Algérie et son peuple. Et montre une fois de plus, les desseins de la bande et ses résidus d'empêcher que se développe un régime démocratique issu de la seule volonté du peuple, une justice indépendante et impartiale capable de juger les prédateurs, les corrompus sans aucune exception. Nul ne saurait croire que, pour tout ce qui concerne les origines de ce vaste complot contre le pays et la nation, ses auteurs, ses complices, ses soutiens agissent isolément et sans concertation préalable avec des officines étrangères. Qui pourrait s'imaginer que, sur cet agenda de déstabilisation du pays, en particulier pourrait ne pas avoir l'agrément et les soutiens de stratèges de certains services secrets occidentaux et même arabes qui considèrent l'Algérie come une des clefs de leurs desseins d'ingérence dans la région et à travers l'Afrique et le Monde arabe, idée toujours en gestation de plusieurs parties étrangères.
De toute qui précède, l'enjeu est à présent de lever tous les obstacles de nature à entraver le bon déroulement du scrutin présidentiel, les opérations de vote en particulier. Un rendez-vous électoral où la nation algérienne attend voir classe politique et société civile de travailler d'arrache-pied en vue de sa réussite tant déjà ce processus électoral est mûri grâce à l'installation de l'Autorité nationale indépendante des élections. Celles-ci a la noble mission de remettre sur pied cette grande Algérie démocratique dotée d'un président de la République élu librement et démocratiquement par le peuple, mais qui a été tristement meurtri sur le plan politique, économique et social par l'inconscience et l'immoralité d'un pouvoir qui a régné sur la nation pendant deux décennies de suite. Un pouvoir qui s'est forgé comme " doctrine " les clivages politiques au détriment de l'unité nationale et de patriotisme mettant ainsi le pays à sac pendant une vingtaine d'années. C'est pour cela que le mouvement citoyen enclenché le 22 février dernier s'est positionné pour entreprendre une " révolution " pour sortir le pays de ce labyrinthe de l'inefficacité démocratique, économique, sociale, de la fraude aux élections, de la corruption et de l'arbitraire.