Petit fils de Ferhat Bey, neveu de Redjeb Bey. Succédant à Ali Khodja, il s'occupa d'abord de la remise en état de la ville dont il fit relever les fortifications détruites par l'artillerie ennemie ; il réorganisa la milice en complétant ses effectifs et ses dotations en armes et munitions ; il informa enfin tous les cheikhs de la province non seulement de son investiture comme il était de coutume, mais aussi de son désir de voir rentrer les impôts le plus rapidement possible. Il se rendit lui même dans le Hodna et dans les Hautes Plaines de Sétif pour présider à ces opérations.
Kurughli, Ahmed Ben Ferhat n'avait pas la côte chez les Turcs et la milice en particulier, mais il avait le soutien des cheikhs sur lesquels il reposait toute son autorité. De ce fait, il les ménagea et leur laissa l'entière liberté dans leurs fiefs. En ville même, les citadins Constantinois avaient plus d'audience que les autres, et le makhzen leur appartenait dans son quasi totalité. Cet état de choses servit de prétexte à un soulèvement de la milice qui déclencha une émeute en ville.
Le bey fut saisi dans son palais et étranglé (1703). On désigna à sa place Brahem El Euldj.
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Posté Le : 06/06/2009
Posté par : nassima-v
Ecrit par : M. Chetti
Source : beystory.free.fr