Algérie

Ahmed Benaïssa a porté le trophée de «Hors la loi» : «Notre consécration à Damas est la meilleure réponse à nos détracteurs»



Finalement le film « Hors la loi » s’est bel et bien distingué lors du festival de Damas. Vous attendiez-vous à cette consécration ' Sans ambages, non. Seulement, il y avait des indicateurs qui ne trompaient pas. Au cours des trois projections, par exemple, on a enregistré une affluence record des spectateurs qui arrivaient de manière régulière. Cela prouve qu’il y a réellement un engouement particulier pour ce film. Ce dernier s’est détaché à Damas parmi les 24 longs-métrages en compétition officielle. Il convient de signaler que ce film a suscité un grand débat. L’assistance a voulu connaître les raisons de la polémique soulevée par les milieux de l’Extrême droite et des Pieds noirs français avant et après la sortie de ce film.  Comment expliquez-vous ce succès ' Le succès de ce film auprès du public s’explique à priori par l’importance du thème traité, l’histoire. Cette œuvre, a permis d’apprécier et de découvrir tout le talent et le dévouement des jeunes cinéastes et comédiens. Le cinéaste Rachid Bouchareb a osé des vérités. Il a défoncé les illusoires murailles de la fausse conscience… Foncièrement. Je partage cet avis, cependant, il faut aussi savoir que ce film n’a pas été réalisé dans un but de polémique. La question reste actuelle, tout comme la lutte pour la vérité reste encore d’actualité. Donc, la lutte pour la vérité continue. Quelle réponse donneriez-vous aux détracteurs de « Hors la loi » ' Notre distinction constitue la meilleure réponse que nous pouvons fournir aux opposants de ce film. Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est d’avoir décroché deux prix dans un festival arabe.   Comptez-vous renouer cette collaboration avec Rachid Bouchareb ' Et pourquoi ' Bien évidemment. Je souhaite collaborer avec Rachid Bouchareb dans le cas où il ferait appel à mes services. Ce cinéaste est un grand professionnel. Il maitrise parfaitement son métier. Des projets en vue ' Je participe dans un film intitulé «Parcours», du jeune réalisateur Lazhar Gath. J’y campe le rôle d’un père. Ce film est destiné aux jeunes, qui traite de la thématique des rollers. Le premier tour de manivelle est prévu en janvier. 


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