«Qui se souvient de Jacques Panigel ?» Rien pour que cette question, il y a grand intérêt à lire le dernier ouvrage d’Ahmed Bedjaoui, serait-on tenté de dire. Par cette interrogation-interpellation, l’universitaire, homme des médias et critique de cinéma rend un bel hommage à tous ces cinéastes français et étrangers qui pendant la guerre de Libération ont fait de l’Algérie, un sujet d’écriture et de témoignages cinématographiques quand ce sujet-là pouvait mener en prison ou au bannissement.
Outre l’icône René Vautier, outre Panigel, il fait revenir à la mémoire des noms comme Cécile Décugis, Olga Poliakoff, Stevan Labudovic et un cinéma de combat qui a longtemps illuminé le débat dans les salles obscures du pays et de la Cinémathèque en particulier. Il répare donc une injustice et tire de l’oubli un patrimoine qu’on ne sait plus assumer comme tant d’autres choses, mais qui ne demande qu’à être ressuscité, tant le public dont il a besoin n’a jamais fait défaut quand on le respecte.
Il faut faire le travail nécessaire et aller le chercher, clame Ahmed Bedjaoui au fil des pages d’un livre qui se lit comme des morceaux choisis d’un demi-siècle de journalisme et de critiques cinématographiques – des articles de presse d’époque qui nous replongent dans ces années soixante où on pouvait voir par exemple des films de Losey avec lui, prêt à répondre à toutes
les questions, dans cette ambiance où les affiches de cinéma embellissaient le décor urbain à Alger et dans les grandes villes du pays.
Qui se comprend aussi comme une contribution au témoignage historique sur des personnalités qui ont fait le cinéma et l’audiovisuel en Algérie – Abderrahmane Laghouati pour ne citer que celui-là – sur des expériences emblématiques de ce qui fut une industrie cinématographique algérienne – celle de l’Oncic, bien évidemment – sur des aventures intellectuelles nourries par l’amour des arts audiovisuels et de celui de faire des revues de qualité – « Les Deux écrans » pour ne pas la nommer – et le chapelet de metteurs en scène et de professionnels du cinéma qu’elle a fini par rendre familiers à toute une génération de cinéphiles algériens..
Qui convainc enfin par son côté « devoir de mémoire » et son plaidoyer pour que « vive le cinoche » ! C’est d’ailleurs écrit par M. Bedjaoui. Entretien.
Reporters : Votre dernier livre paru tout récemment chez Chihab éditions s’intitule «le cinéma à son âge d’or, cinquante ans d’écriture au service du 7e art». Il sort après «La guerre d’Algérie dans le cinéma mondial», après «Littérature et cinéma arabe» et après «Cinéma et guerre de Libération». Tous ces ouvrages ont été publiés sur une période très ramassée et plutôt courte, entre 2014 et 2018. D’où vous vient cette boulimie d’écrire et de raconter le cinéma sous tous ses angles ?
Ahmed Béjaoui. Excellente question et qui touche à la structure de ma longue carrière dans le cinéma. Je raconte un peu cela en filigrane dans mon dernier ouvrage. Deux semaines à peine après avoir obtenu mon diplôme de l’IDHEC en juin 1966, Mahieddine Moussaoui me pressait de rejoindre la cinémathèque que dirigeait Ahmed Hocine, plutôt que la production. Puis ce fut Si Benyahya qui m’a demandé d’algérianiser la critique de cinéma, ensuite Boureghda qui me demande d’animer une émission à la chaîne 3 avant que Mohamed Rezoug ne m’appelle à la RTA pour animer Téléciné Club. Lorsque Abderrahmane Laghouati a été nommé en 1973 à l’ONCIC, il m’a demandé de l’assister dans sa nouvelle mission. En 1976, il fut nommé à la tête de la RTA et il m’a demandé de remonter un service de production qui était alors moribond. Après les années 1990, je me suis battu (en vain) pour mon combat principal : essayer de convaincre les décideurs de rouvrir les salles de cinéma et de relancer l’activité cinématographique. Tout cela pour dire que longtemps, j’ai été entraîné (ou je me suis plongé volontairement) dans l’hyper-action. Heureusement, je prenais le temps de m’adonner à ma passion, l’écriture et (pour reprendre l’expression de Paul Eluard) au «dur désir de dire». J’écrivais parfois trois «papiers» par semaine pour El Moudjahid ou Algérie Actualités. Au cours de la même semaine, j’écrivais, j’animais une émission à la Télé, j’enseignais, je produisais des films et je rédigeais un DEA puis une thèse de doctorat. Ce n’est que quand j’ai compris qu’il n’y avait aucune volonté politique de relancer l’industrie et le commerce cinématographiques que je me suis décidé à consigner dans des livres les recherches, travaux et réflexions qui ont émaillé ma carrière. Téléciné Club a duré vingt ans, mais depuis 1969, je n’ai jamais cessé d’enseigner le cinéma et le journalisme à l’Université d’Alger, et parfois ailleurs dans le monde. Le déclic se produisit lorsqu’un jour j’ai reproché à une étudiante que j’encadrais pour un magistère d’utiliser trop peu de références d’ouvrages algériens pour des sujets touchant au cinéma national. Elle m’a répondu : «Ousted, c’est de votre faute : vous ne nous avez jamais laissé un livre sur lequel nous appuyer dans nos recherches.» Loin de lui en vouloir, je l’ai remerciée et j’ai donc repris les notes que j’avais consignées. Je me suis décidé (poussé également par mon épouse je dois le dire) à rédiger un ouvrage de recherche sur le rôle du cinéma et de l’image en général dans la guerre de libération.
Depuis, je ne cesse de vivre avec cette envie de communiquer par le livre, car si l’article de presse est éphémère, le livre dure et sert de référence.
Tous ces ouvrages, même s’ils contiennent des analyses sur le temps présent du cinéma dans notre pays et ailleurs, se lisent surtout comme une remontée dans le temps et comme une rétrospective de ce qu’a été le septième art en Algérie, films et environnement de films. Ai-je raison ?
Vous avez parfaitement raison. J’ajoute toutefois, que j’analyse le passé à travers les succès qui ont poussé nombre de personnes de le qualifier «d’âge d’or», mais aussi à la lumière des décisions néfastes qui ont été prises au cours des années 1960 et qui continuent à plomber le cinéma actuel. J’explique dans cet ouvrage comment la nationalisation des salles de cinéma ainsi que les monopoles accordés à l’Etat pour la distribution et la production ont créé une situation qui a porté un grave préjudice à un secteur jadis prospère. Malheureusement, et malgré un discours récurent sur des réformes qui n’ont jamais vu le jour, la culture continue à être régie chez nous par une chape élaborée à partir d’un socialisme hybride dont nous n’arrivons pas à nous débarrasser.
Dans votre dernier livre, vous avez surtout ressorti d’anciens articles de presse qui restituent l’image que le public algérien a toujours eue de vous : celle d’un cinglé du cinéma qui partage son amour pour cet art, rappelant des monstres du genre : Murnau, Renoir, Busby Berkley pour la comédie musicale, Welles, Losey, Ray et les autres. Malheureusement, tous les articles de presse que vous avez rédigés ne sont pas là dans leur totalité. Dommage, non ?
Oui, dommage. Mais les publier tous, aurait demandé plusieurs volumes, car j’ai rédigé des centaines d’articles pour des journaux et d’études pour des revues scientifiques (dont certaines en arabe et en anglais).
Pourquoi ne pas publier l’ensemble de vos écrits de presse ? Certains ont-ils été perdus ?
Je pense que je vais encore sélectionner un certain nombre d’articles d’une part et d’études d’autre part, pour les organiser en deux volumes différents. Je suis également en train de faire publier aux Etats-Unis des textes que j’avais écrit directement en anglais pour des revues américaines. Grâce à Dieu, très peu d’articles ont disparu. Comme vous le savez, les enregistrements électroniques ne datent que du milieu des années 1990. Avant cela, nous écrivions tout à la main. Fort heureusement, mon épouse avait conservé et classé toutes les coupures de presse. Elle a consacré des semaines et des mois à retaper tout cela pour le mettre dans des disques durs. C’est un travail énorme qu’elle a réalisé et qui m’a permis de remettre ces écrits à la disposition du public.
Qu’est-ce que c’est que ce pseudonyme : Réda Koussim ? Y en a-t-il d’autres ?
Comme je l’explique dans ce livre, on m’avait demandé en 1967, d’écrire des articles sur le cinéma pour «algérianiser» la critique, tenue à l’époque par des Européens militants et amis de l’Algérie, comme Guy Hennebelle ou Monique Martineau. J’étais alors employé de la cinémathèque et en plein cœur de la «ferveur» socialiste, on faisait la guerre à ceux qu’on appelait les «cumulards» !!! J’ai donc décidé de publier sous un pseudo. J’ai choisi le nom de Koussim pour l’admiration que je portais au footballer de Entente de Sétif qui était l’un des premiers joueurs universitaires du pays. Non, il n’y en pas eu d’autres et j’ai à nouveau signé de mon nom dès le début des années 1970.
A vous lire, on se rend compte que la difficulté d’écriture et de publication sur le cinéma dans notre pays n’est pas si nouvelle comme on le croyait. Vous évoquiez déjà cette difficulté en parlant de la revue «Les deux écrans» au début des années quatre-vingt…
Je pense que je fus le premier Algérien à écrire exclusivement sur le cinéma. A partir des années 1970, de nombreux autres collègues (dont la plus brillante fut pour moi Mouny Berrah) ont pris la relève. Nous n’avions jamais réussi à créer une revue de cinéma qui ait duré. Abderrahmane Laghouati avait l’intention d’en lancer une lorsqu’il dirigeait l’ONCIC, mais il n’en a pas eu le temps. Lorsqu’en 1976, il fut nommé à la tête de la RTA, il a décidé de créer une revue qui puisse couvrir la production du secteur cinéma et celle foisonnante de la RTA au cours des sept années qu’a duré son mandat. Il en était le directeur de la rédaction et avait appelé Abdou Benziane pour assurer la rédaction en chef.
Ce fut une aventure extraordinaire, mais qui n’a duré que le temps qu’a duré Abderrahmane Laghouati. Dès le limogeage de ce dernier en avril 1984, les nouveaux chefs ont décidé qu’il n’était pas de la vocation de la RTA de financer une telle revue, que produire 13 longs-métrages par an ne relevait pas de ses missions et qu’il fallait «casser» la RTA en quatre. On connaît la suite…
Plusieurs projets de revues de cinéma ont vu le jour, mais elles n’ont jamais survécu plus que quelques numéros aux problèmes de financement et de diffusion. Le désert culturel organisé par la puissance publique s’était mis en place.
Si vous deviez consacrer un livre entier à un metteur en scène, ce serait lequel ? Bergman ? Ou Hitchcock ?
Je vous étonnerai peut-être, mais ce serait Stanley Kubrick pour lequel j’ai toujours voué une admiration sans bornes. Hitchcock a été étudié en long et en large par d’éminents spécialistes comme Truffaut et Douchet. Je n’aurai pas l’outrecuidance de venir après eux. Mais Bergman ou Pasolini méritent amplement qu’on leur consacre des années de recherche et d’étude. Ceci dit, j’ai encore beaucoup à dire sur le cinéma algérien sous différents angles et ce qu’on attend de moi ici et ailleurs.
Dans votre livre, vous consacrez un article sur les origines et les débuts de la cinémathèque algérienne. Vous y évoquez les riches heures de cette institution et le rôle qu’elle jouait dès le début des années soixante dans la diffusion et la promotion du grand cinéma et de la cinéphilie. Une époque dont il ne reste plus que les murs pratiquement et le sentiment d’une flamboyance à jamais disparue. Que s’est-il passé et pourquoi ?
La cinémathèque a connu un vrai âge d’or au cours des années soixante. Sa réputation et son rayonnement se sont maintenus pendant encore de nombreuses années. Mais avec le délabrement des salles de cinéma à travers le pays, mais aussi celui des entreprises d’Etat qui avaient le monopole de la distribution, la cinémathèque est restée seule à assurer la survie de la culture filmique. Plusieurs municipalités républicaines ont proposé à la Cinémathèque de récupérer des salles. Si bien que l’Institution qui était censée sauvegarder la collection de films, s‘est retrouvée à la tête de 18 salles à programmer avec un fonds de films en 35 mm qui ne cessait de s’user et de dépérir. Les dirigeants de la cinémathèque étaient face à un dilemme : continuer à montrer les films en maintenant l’amour du cinéma dans une société traumatisée, ou privilégier la conservation du stock acquis en très grande majorité au cours des années 1960.
Dans ce même article, vous affirmez que la cinémathèque algérienne disposait d’un des plus riches patrimoines cinématographiques dans le monde. Pensez-vous qu’il est resté tout aussi important qu’avant ou est-ce qu’une partie de ce répertoire a disparue ?
J’ai en partie répondu plus haut à cette question. Vous savez, une copie 35 mm est faite pour être projetée 600 fois dans des conditions idéales qui sont loin d’être réunies chez nous. Malheureusement, la grande majorité de la collection est dégradée pour ne pas dire obsolète. Mais il faut sauver ce qui peut l’être. Un plan de classification et de sauvegarde a été lancé de puis une dizaine d’années. La tâche est immense et les coûts sont colossaux. Un projet de centre national d’archives filmé est en cours de réalisation. Il faut savoir qu’il est quasiment impossible d’obtenir des droits de tirage de copies, à la condition qu’on soit prêts à payer les droits pour renouveler les stocks.
Que faire aujourd’hui pour que la cinémathèque retrouve sa vocation de temple du cinéma ? Faut-il un autre statut ? Une prise en charge plus engagée et plus manifeste du ministère de la Culture ? Un financement important et qui lui soit explicitement dédié ? Une politique de coopération plus affirmée et débarrassée de complexe avec les autres cinémathèques dans le monde ?
En parlant de statut, vous avez mis le doigt sur la plaie. Les personnes qui ont accepté de gérer la cinémathèque dans le passé ont tous fait preuve d’un grand dévouement. Après tout ce qu’il a fait pour la Cinémathèque, Boudjemaâ Karéche est parti à la retraite avec une pension ridicule, pour ne pas dire honteuse. Le salaire qu’on verse au Directeur et aux employés est de nature à décourager n’importe quel titulaire d’une simple licence de l’université. Il est urgent de revoir le statut.
La nomination d’un nouveau directeur à la tête de la cinémathèque algérienne a relancé un vieux débat sur l’état de la cinémathèque algérienne et son avenir. Le plus singulier est que ce débat, fortement polémique par ailleurs, s’est retrouvé centré davantage sur la personne et le profil mal aimés de ce directeur, Salim Aggar, plutôt que sur l’institution en elle-même, qui souffre de sérieux problèmes depuis longtemps déjà. Ce débat ou cette controverse vous ont-ils surpris ?
Je ne vais pas entrer dans ce débat, car tant que les autorités n’ont pas doté la cinémathèque d’un statut digne de ses missions, nous ne pourrons jamais attirer des cadres de haut niveau.
Je ne vais pas vous demander si vous aviez été un jour intéressé de vous occuper de la cinémathèque algérienne, que vous aviez connue il y a cinquante ans et y avez exercé des responsabilités, mais que pensez-vous des priorités à affronter pour que l’institution se mette de nouveau à bien tourner ? Comme ça au jeté !
On ne m’a jamais proposé de diriger la cinémathèque. J’ai travaillé quelques années sous les ordres d’Ahmed Hocine et puis je suis allé voguer ailleurs. Je dois dire que pendant que je produisais Téléciné Club, j’ai toujours travaillé en bonne intelligence avec la cinémathèque. Pour moi, l’urgence des urgences est de procéder à un tri entre ce qu’il faut sauver et ce qui est trop détérioré pour encombrer les étagères. Les expertises ont été réalisées grâce à un programme européen qui vient de s’achever. Rien n’est venu le remplacer.
Le débat sur la cinémathèque nous renvoie bien évidemment à la question du public, toujours là si on le sollicite et si on fait cas de son accueil dans des conditions acceptables selon vous, et à la disponibilité des salles obscures. Pour celles qui existent encore et dépendent des collectivités locales, faut-il les soustraire à la gestion des communes ? Leur faut-il un autre statut que celui en vigueur ?
Pendant deux décennies, nous nous sommes battus pour rouvrir au moins une partie des salles. Celles qui ont été restaurées sont fermées en raison de l’absence d’un marché du film axé sur la présence de distributeurs et d’exploitants compétents. Je crains malheureusement que la question des salles de proximité au centre des villes du pays, soit aujourd’hui dépassée. Après l’horreur que la société algérienne a vécue au cours des années 1990, plus personne n’a envie d’aller voir un film avec son voisinage, tout le monde se méfiant de tout le monde. Non, je crains qu’il faille oublier ces salles mono écran et se diriger vers les multiplex qui offrent une multiplicité d’écrans et de films. La diversité de l’offre, les parkings et les lieux de restauration sont des éléments cruciaux dans le nouveau paysage du commerce cinématographique international. Il suffit de faire ce que font nos voisins. Des tentatives d’ouvrir des multiplex se sont dans un passé récent heurtées au refus des autorités. La loi 51/49 est un autre obstacle. Il est temps de mettre en place une législation basée sur l’exception culturelle et la coopération avec les réseaux internationaux de distribution.
La production cinématographique algérienne, qui souffre de l’effondrement de tout un système, continue d’être tout de même marquée par de belles réalisations, notamment dans le court-métrage. Quelle perception avez-vous de ces jeunes cinéastes qui ne manquent pas de talent et font du cinéma à tout prix ? Y a-t-il des chances pour qu’ils passent au long-métrage ? Ou d’accéder à des circuits internationaux de distribution en attendant qu’il y en ait chez nous?
Des talents, il y en a toujours eu dans notre cinéma. Beaucoup d’entre eux sont en train de passer au long métrage. Le vrai problème est qu’en l’absence d’un réseau de salles, l’accès au public algérien leur est bouché. On ne peut pas éternellement vivre en espérant une hypothétique reconnaissance à l’étranger.
La télévision en Occident finance et diffuse des séries de très grande qualité, d’une qualité qu’on voit de moins en moins au cinéma (celle de la série True Detective par exemple). Comment appréciez-vous ce phénomène aujourd’hui. N’est-il pas annonciateur d’une nouvelle façon de faire des films ? Et que nos chaînes de télé, on peut rêver, devraient y songer ?
Vous évoquez là des formats de production et de fabrication qui s’appuient sur des expériences industrielles éprouvées. Beaucoup de ces séries sont produites et réalisées au cœur des grands studios hollywoodiens dépendant des majors compagnies. Nous sommes loin, très loin de ces normes de production.
Pour terminer que lisez-vous actuellement sur le cinéma et que préparez-vous comme nouveaux projets d’écriture ?
Je lis des autobiographies, comme celle de Costa Gavras sortie récemment. Mais ce que j’aime par-dessus tout c’est revoir les classiques pour me rafraichir la mémoire et les réflexes de jugement ou d’analyse. Je participe à deux ouvrages collectifs avec des universitaires américains et je prépare une évocation de «Mes années ciné-club».
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Posté Le : 05/03/2019
Posté par : hichem
Ecrit par : Par Nordine azzouz
Source : reporters.dz