Ahlam Mostaghanemi en est l'auteur : «Le noir ne te va pas bien»prochainement en tournage

Le premier tour de manivelle du film «Le noir ne te va pas bien», sera donné prochainement, selon une source artistique. Le réalisateur tunisien Chawki El Madjiri nous ébauche là une histoire émouvante et attachante. Cette nouvelle production entrera probablement en lice dans la grille de Ramadhan 2011. Vous l'aurez sans doute compris, l'adaptation n'est pas une chose aisée. La forme littéraire et la forme cinématographique ne sont certes pas si éloignées l'une de l'autre. Peut-on passer correctement de la forme littéraire à  la forme cinématographique ' En tout cas, le réalisateur Chawki El Madjiri craint que le même scénario ne se répète. Il fait allusion au «flop»Â  de l'expérience de la réalisation du film «Dhakirat El Djassad». Afin d'éviter que ce même scénario se répète, il a opté d'en faire un feuilleton.  Ce feuilleton qui est adapté de l'œuvre de la célèbre écrivaine algérienne, Ahlam Mostaghanemi, fera participer une pléiade de comédiens et d'artistes. Parmi les acteurs retenus, Iyad Naçar, Latifa Arfaoui. On apprend, également que ce réalisateur compte faire bientôt un casting à  Alger pour sélectionner des acteurs algériens.Ces acteurs épateront certainement le téléspectateur arabe par leur talent, l'importance du thème traité, l'authenticité imprimée de l'interprétation, une fiction poignante et légère à  la fois, qui jette un regard objectif sur une situation vécue et bien réelle. Au sujet du choix de l'interprète Latifa Arfaoui, le réalisateur a fait savoir qu'il a entièrement confiance en elle. Pour lui, elle a un grand potentiel dans ce domaine. «Je l'ai choisie sciemment. Latifa est l'actrice idéale pour camper le personnage sélectionné».Née en 1953, Ahlam Mostaghanemi grandit au sein d'une famille à  Constantine.  Elle a suivi ses études secondaires à  Tunis, puis à  Alger. Jeune déjà, elle anime une émission radiophonique très appréciée : «Hamassat» (Littérature et Mélodie). Elle décroche en 1976, une licence en lettres arabes à  la Faculté d'Alger et un doctorat en sciences sociales du Maghreb à  la Sorbonne en (1982). Elle s'installe ensuite en 1994 à  Beyrouth où elle s'impose très vite par la qualité de ses écrits et sa forte personnalité.