Algérie

Ahed Tamimi membre d'honneur du Conseil national palestinien


La résistance contre l'occupant sioniste encore et toujoursLa Palestine résistera toujours, disent fièrement ses enfants, ses femmes et ses hommes. Comme a su résister l'adolescente Ahed Tamimi, actuellement dans les geôles sionistes où elle a été confrontée à la barbarie de ses bourreaux dont certains n'ont pas hésité à tenter d'attenter à son intégrité physique.
Pour la sixième fois ce vendredi passé, des milliers de Palestiniens étaient mobilisés dans la bande de Ghaza contre l'occupation israélienne qui a déjà coûté la vie à 49 d'entre eux, les soldats sionistes tirant à balles réelles et se livrant même à des paris sur le choix des victimes et la nature des blessures infligées, comme on a pu le constater dans les réseaux sociaux où les témoignages abondent autant que les dénonciations vigoureuses. Dans le cadre du droit au retour des milliers de Palestiniens chassés de leur terre et de leur pays par l'occupant sioniste depuis 1948, ces rassemblements pacifiques ont été violemment combattu par le gouvernement Netanyahu, le Premier ministre israélien allant même jusqu'à exhorter les soldats de redoubler de férocité dans leurs attaques contre des jeunes à mains nues.
Le contexte de crise régionale aidant, les pays arabes de la région ayant cristallisé leur haine et leur peur sur le voisin iranien de sorte qu'ils voient en Israël et en son parrain américain un protecteur «miraculeux», le combat de la jeunesse palestinien est devenu rien moins qu'incertain, ce qui met davantage en relief son courage et son abnégation face à la force brutale de l'Etat hébreu.
Hier, les centaines de manifestants pacifiques ont convergé vers un camp situé à l'est de Ghaza au sortir de la prière hebdomadaire. Les rassemblements étaient prévus en plusieurs points, comme c'est le cas depuis le 30 mars dernier, ultime forme de la revendication de leurs droits exprimés dans une «Grande marche du retour» pour laquelle 49 d'entre eux ont payé de leur vie leur engagement tandis que plus de 500 blessés, certains dans un état grave, ont été comptabilisés par les services sanitaires palestiniens. Hier encore, ce sont plusieurs dizaines de Palestiniens qui ont été blessés par des tirs des forces d'occupation israéliennes dans la mobilisation qui a réuni des milliers de manifestants.
Selon les indications du ministère ghazaoui de la santé, 431 Palestiniens on reçu des soins d'urgence pour des blessures par balles plus ou moins graves et 98 d'entre eux ont été jugés dans un état inquiétant. Le plus impressionnant dans cette foi mobilisatrice, c'est la conviction intime que chacun des Palestiniens exprime quant à un retour sur leur terre, tôt ou tard, dans «un an, dix, cent ou plus».
Malgré le blocus imposé par l'Etat hébreu depuis plus de dix ans à la bande de Ghaza pour affaiblir son potentiel moral et physique, la détermination de sa jeunesse demeure comme au premier jour quand bien même le rapport des forces est totalement inégal. Coincée entre l'Etat sioniste, la Méditerranée et l'Egypte, Ghaza résiste et résiste encore. Elle résistera toujours, disent fièrement ses enfants, ses femmes et ses hommes. Comme a su résister l'adolescente Ahed Tamimi, actuellement dans les geôles sionistes où elle a été confrontée à la barbarie de ses bourreaux dont certains n'ont pas hésité à tenter d'attenter à son intégrité physique. Un acte ignoble qui a été complètement occulté par les médias occidentaux et on devine pourquoi quand on observe avec quelle promptitude Mahmoud Abbas a été contraint de présenter des excuses après des propos maladroits.
A ce sujet, le Conseil national palestinien (CNP), Parlement de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a déclaré hier que la période de transition, prévue par les accords d'Oslo signés voici plus de vingt ans avec l'occupant israélien, «n'est plus valide». Conclue entre 1993 et 1995, cette série d'accords à Oslo, au Caire et à Washington ouvrant une période de transition de 5 ans jusqu'en 2000, et conduisant en théorie à des négociations finales sur la question palestinienne, ces accords n'ont jamais été respectés par Israël qui a au contraire profité de la situation pour intensifier la colonisation des territoires palestiniens occupés.
C'est donc après quatre jours de débats et la réélection du président Mahmoud Abbas au poste de chef du comité exécutif de l'OLP, à Ramallah, que le CNP a estimé que «les accords d'Oslo II ne sont plus valides et n'existent plus». «L'objectif immédiat est l'indépendance de l'Etat de Palestine, ce qui requiert de sortir du statut de semi-autonomie pour celui d'une Palestine reconnue dans ses frontières de 1967 avec EL Qods-Est pour capitale», a également décidé le CNP dans un communiqué, cité par l'agence palestinienne Wafa. Bien évidemment, l'instance a rejeté la décision «illégale et unilatérale prise par le président des Etats-Unis» en décembre 2017 concernant El-Qods occupée où l'ambassade américaine sera transférée le 14 mai prochain.»Les Etats-Unis ont perdu leur légitimité comme médiateurs et parrains du processus de paix et ne pourront redevenir un partenaire dans ce processus que lorsque le président Donald Trump reviendra sur sa décision concernant El Qods occupée», a ainsi souligné le communiqué du CNP. Il est heureux que, parmi ses décisions, le CNP a honoré Ahed Tamimi en la nommant membre d'honneur du conseil national palestinien, un hommage mérité pour l'icône de la résistance palestinienne.
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