Ah ces sacrés journaux

S'il y bien un problème insoluble au sud, en raison de l'étendue de ce territoire, c'est bien la distribution de la presse. Le lecteur semble s'accommoder avec le retard et le prix exceptionnel qu'il paie au buraliste pour lire son quotidien. 20 DA au lieu de 10 pour un quotidien d'information générale et 30 au lieu de 15 pour la presse sportive. «C'est le prix de l'éloignement», me dit un lecteur qui ajoute que «c'est déjà bien que l'on en trouve» en pensant à  ceux qui résident en dehors du chef-lieu de la wilaya. Et il n'y a pas à  redire car avant, avec trois vols seulement sur Tam, «on se contentait de journaux de la semaine», ajoute notre ami. Alors, au niveau de l'administration, ce ne sont pas les astuces qui manquent pour contourner le problème. Ne vous étonnez pas de voir le système D se mettre en branle. Le téléchargement via internet dès l'arrivée au bureau et un coup de starter à  la photocopieuse pour satisfaire tout le monde. Pour les autres, ceux qui ne peuvent attendre, il reste à  faire un tour au cybercafé pour la revue de presse même si cela coûtera 80 DA l'heure.