Selon des indicateurs objectifs, soulignés à gros traits dans les bilans des sept dernières campagnes agricoles, la production de légumes secs serait au creux de la vague, contrairement au secteur de l?oléiculture qui aurait, par contre, le vent en poupe. Les bilans chiffrés sont assez révélateurs à ce propos. Au rayon des légumes secs, ils révèlent, en effet, une baisse de production de l?ordre de 46,7 % et, a contrario, un bond de 98,7 % s?agissant de la production d?olives, un créneau où l?on a triplé les superficies d?oliviers. Celles-ci sont passées de 147 ha en 2000 à 450 ha en 2007, une performance complètement à l?opposé de celle des légumes secs, dont les surfaces emblavées ont connu une régression spectaculaire, passant de 1 670 à 838 ha. Pourquoi une telle désaffection pour ce dernier créneau alors que les agriculteurs persistent à dire que celui-ci est porteur et très prometteur ? En réponse à cette interrogation, le responsable du service de la production auprès de la DSA affirme que les coupables sont les sangliers, pointés du doigt à cause de leur grande capacité de nuisance pour les cultures de légumes secs. En attendant des jours meilleurs, les agriculteurs, habituellement versés dans ce créneau, lancent un appel aux pouvoirs publics afin qu?ils autorisent des battues, seule alternative pour réduire les hordes de sangliers, et permettre ainsi au secteur en question de se repositionner, comme au bon vieux temps, aux premiers rangs du hit-parade de la production.
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Posté Le : 02/03/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. B.
Source : www.elwatan.com