Algérie

Agriculture: La CRMA fait du marketing



Une rencontre régionale a été organisée jeudi dernier par la Caisse régionale de la mutualité agricole d'Oran (CRMA). Organisée à Misserghine, la rencontre a regroupé les représentants de six wilayas de l'Ouest, Oran, Saïda, Bechar, Adrar et Mostaganem, entre autres. Le but de la rencontre est de sensibiliser les agriculteurs et les éleveurs sur les différents avantages de la Caisse de la mutuelle agricole, ses missions, son rôle et ses perspectives et de les encourager à adhérer à la Caisse. Cette rencontre a aussi été organisée en prévision des prochaines élections de renouvellement des membres des bureaux. Ont pris part à cette rencontre les présidents des Caisses de la mutualité agricole des wilayas participantes, des présidents des unions des agriculteurs, des directeurs des services agricoles, entre autres. Les participants sont ainsi appelés à s'impliquer davantage pour contribuer à l'ancrage de la mutualité agricole. L'année dernière, le directeur général de la CNMA était insatisfait du chiffre d'affaires réalisé en 2009 dans la mesure où la CNMA pouvait faire mieux au regard de ses potentialités qui restent pour certaines inexploitées. A titre d'exemple, il soulignera le nombre d'assurés à la CNMA qui est inférieur au nombre de souscripteurs, d'une part, et au nombre d'agriculteurs recensés au niveau de la Chambre d'agriculteurs, d'autre part. En 2009, la Direction générale a déployé de grands efforts pour démarcher de nouveaux clients et reconquérir d'anciens marchés. Ces efforts ont été couronnés par la signature de plusieurs conventions avec d'importants organismes publics et privés. Concernant les perspectives, la CNMA a annoncé l'été dernier le lancement d'une nouvelle police d'assurance. Il s'agit de l'assurance intégrale des céréales couvrant les risques sécheresse, grêle et incendie. Et pour cause, en Algérie, le phénomène de la sécheresse est surtout perceptible sur les cultures céréalières. Chaque année, selon la région, des dizaines de producteurs sont touchés par ce phénomène et des récoltes sont anéanties.

Les pouvoirs publics procédaient à leurs indemnisations par le biais du Fonds de garantie contre les calamités agricoles (FGCA). Cette solution ne peut cependant durer éternellement, et ce, d'autant que ce Fonds, créé vers la fin des années 80, ne pouvait plus faire face à une période de sécheresse assez prolongée. D'où la réflexion, lancée il y a une dizaine d'années, de mettre sur le marché des assurances une police qui couvrirait ce risque.




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