Algérie

AGRICULTURE Bras de fer entre les forestiers et le ministre



Devant la dégradation de leurs conditions de travail et les préjudices causés à leur secteur, les forestiers algériens montent au créneau pour défendre leur secteur.
Réunis, ce samedi au niveau du siège de la centrale syndicale à Alger, en commission exécutive élargie (la deuxième du genre) de la Fédération nationale des travailleurs des forêts, de la nature et du développement rural, tous les représentants syndicaux de wilayas, de Tamanrasset, Adrar et Tindouf à Alger, Tipaza et Boumerdès et de Tlemcen, Aïn- Témouchent et Oran à El Tarf, Tébessa et Souk Ahras, ont été unanimes pour exprimer leur ras-le bol devant une telle situation. Dans son rapport sur la situation qui prévaut au sein du secteur, monsieur Abdelmadjid Takouk, secrétaire général de ladite fédération, a beaucoup insisté, conjoncture politique et sociale du pays oblige, sur la nécessité d'ouvrir et de maintenir un dialogue franc, sincère et responsable de part et d'autre, afin d'aplanir et de solutionner tous les problèmes posés. Malheureusement, poursuit-il, il n'y a toujours aucun répondant de la part du ministère de tutelle qui n'affiche que mépris et manque de considération envers notre main tendue, insiste le SG de la fédération, qui annonce un peu plus tard, dans la résolution finale adoptée à l'unanimité, une plateforme de revendications et un plan d'action à entreprendre. Il lance à qui veut l'entendre, que les forestiers sont décidés, plus que jamais, à intervenir énergiquement et en rangs serrés, afin de mettre, une fois pour toutes, les points sur les «i» et faire entendre leur voix, dans le seul intérêt du secteur et de tout le personnel. Ainsi, cette plateforme de revendications, accorde 15 jours de délai au Dr Benaïssa, afin qu'il ouvre ce dialogue tant espéré et attendu. A défaut, un bras de fer sera engagé et débutera par une marche et un sit-in devant le ministère, suivis d'une grève générale de 3 jours et de nombreuses autres actions. Parmi les points essentiels revendiqués, il y a l'urgence d'installation d'une commission mixte, la révision du statut particulier, la suppression du grade d'inspecteur en chef des forêts, la promotion systématique des agents ayant 10 années dans le même grade, le renforcement en moyens législatifs et juridiques (code des forêts), humains et logistiques, pour permettre aux forestiers d'accomplir leurs innombrables missions, la finalisation du décret de création du corps des assimilés, l'intégration des personnels, confection et publication d'un organigramme qui réponde aux conditions actuelles du secteur, création d'une mutuelle propre au secteur et de coopératives immobilières pour les forestiers, cession des logements de fonction conformément à la loi en vigueur, confection et distribution des cartes professionnelles, tenues règlementaires et autres attributs et enfin, départ sans condition du directeur de l'Ecole nationale des forêts de Batna.


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