Sur les 8.000
dossiers déposés au niveau du guichet unique par les agriculteurs, pour
bénéficier du crédit R'fig (crédit sans intérêt), 6.000 ont été traités.
C'est ce qu'a
annoncé hier sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, Amar Esabah,
le directeur de la Régulation et de la production au ministère de l'Agriculture
et du développement rural. Le même responsable, répondant à une question sur
les répercussions du déficit en pluviométrie observé depuis le mois d'octobre
sur la récolte de saison, a estimé, tout en rappelant que le mois de septembre
a été pluvieux, que cela ne compromettra nullement la récolte étant donné que
nous sommes en pleine installation des grandes cultures. Pour preuve, les
agriculteurs sont mobilisés et ont déjà effectué le prélèvement de leur quotas
de semences, une opération en augmentation de 50% par rapport aux années
précédentes. Il a précisé que 2 millions de quintaux de semences ont été
mobilisés cette année. L'autre indice de satisfaction réside dans la disponibilité
d'une semence de meilleure qualité permettant un meilleur emblavement des
terres. Concernant les cultures maraîchères, le même responsable a abordé
notamment le cas de la pomme de terre, en indiquant que les superficies
cultivées de l'ordre de 40 000 ha ont augmenté de 6.000.
S'agissant du système de régulation mis en
oeuvre par le même ministère sous l'intitulé du Sypralac, M. Essabah a estimé
qu'il n'a pas été un échec total dans la mesure où il a au moins permis de
préserver les intérêts des agriculteurs, mais il nécessite de « petits réglages
».
Concernant la céréaliculture, le directeur de
la Régulation a relevé que si la production en blé tendre, et en dépit des
meilleurs résultats acquis, demeure encore en deçà des besoins, pour le blé tendre
on s'achemine vers un équilibre au moment où la production de l'orge peut
couvrir la demande de deux ou trois années. Ceci a permis à l'Algérie de faire
des économies sur sa facture d'importation de l'ordre de 200 millions de
dollars. Pour lui, le problème n'est nullement lié à la superficie, mais il
relève de la productivité encore faible. Enfin, et concernant les terres en
jachère, M. Essabah a indiqué que ces dernières seront récupérées pour d'autres
cultures et notamment les légumes secs.
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Posté Le : 16/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com