La production de céréales a été sérieusement affectée par les faibles précipitations enregistrées ces derniers mois.Selon les premières estimations, 80 % des terres emblavées, soit 89 103 hectares, ont été touchées, en raison du manque de pluies ressenti surtout durant la période cruciale pour la croissance des céréales, à savoir le mois d'avril. Les fellahs sont donc désemparés, subissant les contrecoups de la sécheresse.Certains ont dû transformer leurs céréales (ou ce qu'il en reste) en foin, d'autres ont perdu entre 18 000 et 20 000 hectares de leur production de fourrages, principalement l'orge.Pour beaucoup de professionnels du secteur, cette catastrophe aurait pu être amoindrie si les agriculteurs avaient utilisé l'irrigation d'appoint, comme décidé par le ministère de l'Agriculture pour les céréaliers du pays.Or, selon nos informations, ce dispositif a connu beaucoup de retard et n'a pas été suffisamment vulgarisé auprès des agriculteurs concernés de la région. A ce propos, les responsabilités, estime-t-on, sont partagées dans la mesure où la filière et la tutelle sont censées travailler en étroite collaboration afin de prévenir les dommages liés au déficit pluviométrique au cours de la campagne agricole.
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Posté Le : 14/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : www.elwatan.com