Agressions, commerce de drogue et des arrestations

Les services de la première sûreté urbaine de Constantine ont mis hors d'état de nuire un dangereux malfaiteur qui écumait le centre-ville. «Le mis en cause, repris de justice, a à son actif plusieurs agressions à l'arme blanche, suivies de vol de portables (généralement), commis en plein centre-ville et en plein jour», indique la cellule de communication de la sûreté de wilaya.

Parmi ses victimes, cinq ont déposé des plaintes auprès de différents commissariats de la ville de Constantine (1er, 2ème et 10ème sûretés urbaines).

A la suite de quoi, des investigations ont été déclenchées pour appréhender l'agresseur, qui sera effectivement pris dans les filets des enquêteurs. Présenté en fin de semaine écoulée devant le magistrat instructeur près le tribunal de Ziadia, il a été inculpé et mis sous mandat de dépôt sous les accusations « d'agression à l'arme blanche, vol, trouble à l'ordre public et ivresse sur la voie publique».

Par ailleurs, les éléments de la 16ème sûreté (cité Boumerzoug) ont arrêté un jeune de 23 ans, en possession de kif traité destiné à la consommation personnelle. Présenté la semaine dernière devant le magistrat instructeur sous les chefs d'inculpation de détention et de consommation de drogue, il a été placé sous mandat de dépôt.

Dans une autre affaire de trafic de stupéfiant, la sûreté de daïra de Hamma Bouziane a appréhendé deux frères, âgés de 17 et 24 ans, qui se livraient au commerce de la drogue. Lors de leur intervention, «les services de sécurité ont été mis à dure épreuve face à l'opposition violente manifestée par l'un des mis en cause, le mineur en l'occurrence, qui a non seulement refusé d'obtempérer aux ordres des agents de la brigade des stupéfiants, mais a aussi fait acte de résistance lors de son arrestation», comme le rapportent les déclarations des agents en intervention.

Présentés en fin de semaine écoulée, les deux accusés ont été inculpés par le magistrat instructeur de « détention, consommation et commercialisation de drogue ». L'un sera mis sous mandat de dépôt, alors que le second (le mineur) sera laissé en liberté provisoire, en attendant de passer devant le tribunal.