Algérie

Agression sioniste contre Ghaza: Cinq nouveaux massacres en 24 heures



Au moins 35.233 martyrs et 79.141 blessés est le bilan provisoire de l'agression sioniste à Ghaza, a annoncé mercredi le ministère de la Santé de l'enclave assiégée.

La même source a ajouté que durant les précédentes 24 heures, l'armée d'occupation a commis au moins 5 massacres faisant 60 martyrs et 80 blessés dans différentes régions de Ghaza.

Mercredi, 222e jour de l'agression sioniste contre Ghaza, l'armée d'occupation a continué ses bombardements contre les civils dont les équipes médicales, au nord comme au sud de l'enclave.

La rapporteuse des Nations unies pour les droits de l'homme dans les territoires palestiniens, Mme Francesca Albanese, a déclaré, hier, citée par Al Jazeera, qu'Israël «trompe la communauté internationale en lui faisant croire que les civils sont protégés dans sa guerre contre la bande de Ghaza». Pour Mme Albanese, l'entité sioniste a recours à des termes du «droit international» tels que «avertissements, ordres d'évacuation et zones de sécurité» dans ses attaques en cours à Ghaza afin de «créer l'illusion que ses opérations garantissent la protection des civils».

Ce «camouflage humanitaire» a transformé Ghaza en un lieu «sans civils» où tout le monde peut être tué, a-t-elle ajouté.

Hier, le correspondant d'Al Jazeera a rapporté qu'une infirmière palestinienne est tombée en martyr suite à des tirs d'un drone de l'armée israélienne sur des civils palestiniens dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza.

De son côté, l'organisation Médecins sans Frontières (MSF) a affirmé, hier, que ses équipes «sont soumises à davantage de bombardements à Ghaza», dénonçant «le siège continu imposé par l'occupation aux hôpitaux de Ghaza» et l'interdiction d'entrée aux fournitures nécessaires au traitement des blessés.

L'opération terrestre contre Rafah et la fermeture du point de passage entre Ghaza et l'Egypte se poursuivent depuis le 6 mai.

Hier, l'Union européenne a appelé l'entité sioniste à «cesser immédiatement ses opérations militaires à Rafah», ajoutant que la poursuite de cette incursion terrestre mettrait les relations européennes avec Israël «sous forte pression».

Pas moins d'une vingtaine de martyrs ont été recensés mercredi à la mi-journée dans différentes attaques de l'armée israélienne.

La protection civile a rapporté qu'une mère et son enfant sont tombés en martyrs à la suite d'un raid israélien contre un appartement résidentiel de la famille Abu Laïla dans le quartier de Yarmouk, dans la ville de Ghaza.

Au nord de la ville de Ghaza, le correspondant d'Al Jazeera a rapporté que pas moins de 4 personnes sont tombées martyrs et 9 autres ont été blessées dans un bombardement contre un appartement de la famille Abu Zaher dans le quartier de Sheikh Radwan.

Le correspondant d'Al Jazeera a rapporté le martyr d'une femme et d'autres blessés lors d'un bombardement israélien visant une maison du camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de la bande de Ghaza. Un autre bombardement à Al Bureij a fait 5 martyrs parmi les membres de la famille Brash.

Par ailleurs, le bombardement d'une clinique affiliée à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), dans le quartier d'Al-Sabra, au sud de la ville de Ghaza, a fait pas moins de 10 martyrs et plusieurs blessés.

La résistance mène une guerre d'usure aux sionistes

Pas besoin de fuites, dans les médias américains, sur des déclarations d'officiers israéliens et d'estimations américaines, pour comprendre que l'entité sioniste «est loin de remporter une «victoire complète»», qui signifie une «totale reddition» de la résistance, comme le souhaite le criminel Netanyahu. Les informations qui parviennent tous les jours de Ghaza, là où les combats font rage entre la résistance palestinienne et les troupes sionistes, montrent qu'en dehors de sa supériorité de feu, aérienne et d'artillerie, grâce aux bombes «idiotes» d'une tonne, et autres munitions pour chars, qui a fait à ce jour plus de 35.000 martyrs, environ 10.000 disparus sous les décombres et près de 78.000 blessés, l'armée israélienne s'enlise dans une guerre d'usure.

«Après sept mois de guerre, Hamas est loin d'être vaincu, ce qui attise les craintes en Israël d'une guerre éternelle», a écrit hier, The Wall Street Journal (le plus pro-israélien des médias américains), citant des analyses d'«officiers israéliens» et des «estimations américaines» qui aboutissent à la conclusion que : «Le Hamas restera en vie même si Israël lance une attaque massive sur Rafah».

La preuve, l'armée sioniste revient à chaque fois dans des villes qu'elle a quittées, après avoir enregistré des pertes parmi ses troupes, pour «continuer le nettoyage» qu'elle a pourtant annoncé deux ou trois mois plus tôt.

Mercredi, l'armée d'occupation s'est retirée du quartier d'Al-Zaytoun, au sud-est de la ville de Ghaza, après y être retournée pour une opération militaire qui a duré 6 jours, a rapporté le correspondant d'Al Jazeera. Avant de quitter, les forces d'occupation ont incendié plusieurs maisons dans lesquelles elles étaient stationnées depuis le début de l'opération.

En retournant encore une deuxième fois à Jabalia et une troisième fois à Al-Zaytoun, l'armée d'occupation sioniste doit pourtant faire face à une très forte résistance prouvée tous les jours par les images des Brigades d'Al-Qassam et des Brigades d'Al-Qods.

Au 222e jour de l'agression sioniste à Ghaza, correspondant au 195e jour de l'incursion terrestre, de violents affrontements ont eu lieu mercredi entre la résistance palestinienne et les forces d'occupation israéliennes, dans le camp de Jabalia, au nord de l'enclave assiégée.

Mercredi, le journal israélien Haaretz a rapporté que 22 soldats et officiers de l'armée d'occupation ont été blessés au cours des précédentes 24 heures, dont 15 à l'intérieur de la bande de Ghaza.

Traiter les procédures pénales loin de toute instrumentalisation politique

L'Algérie a exprimé, mardi, son souhait de voir le soutien apporté par les membres du Conseil de sécurité au travail de la Cour pénale internationale s'étendre à d'autres questions liées notamment aux violations dans les territoires palestiniens occupés et aux charniers dans la bande de Ghaza, appelant à traiter les procédures pénales loin de toute instrumentalisation politique.

La Mission permanente de l'Algérie auprès des Nations unies a souligné, lors d'une séance du Conseil de sécurité consacrée à la Libye, que l'Algérie condamne tous les crimes commis «quel qu'en soit l'auteur et quelle qu'en soit la victime», affirmant que le principe de non-impunité constitue l'un des principes les plus importants sur lesquels s'appuie l'Algérie et doit être un guide pour la communauté internationale et la Cour pénale internationale face à tous les crimes commis dans notre monde», a indiqué hier l'APS.

La Mission algérienne a ajouté que le travail pénal est purement technique, «étant fondé sur des preuves et des arguments et ne doit pas être instrumentalisé afin de garantir son succès».

L'Algérie a souhaité voir le soutien apporté par les membres du Conseil au travail de la CPI s'étendre à d'autres questions, à la lumière des attaques auxquelles s'expose la Cour en raison de ses enquêtes sur les plaintes liées aux crimes de l'occupation sioniste, appelant à faire preuve «du même sérieux dans le traitement des dossiers liés aux violations enregistrées dans les territoires palestiniens occupés et aux charniers à Ghaza».

Il s'agit, pour l'Algérie, d'une «nécessité inéluctable afin que la CPI prouve au monde entier qu'elle n'est pas un instrument entre les mains de certains membres de la communauté internationale, pour menacer qui ils veulent et quand ils veulent».




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