Algérie

Agitation sur le marché pétrolier : l'Iran alimente la hausse



Agitation sur le marché pétrolier : l'Iran alimente la hausse
Les prix du pétrole ont terminé la semaine en hausse après le recul enregistré sur fond de rumeurs d’utilisation de leurs réserves stratégiques par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Le porte-parole de la Maison-Blanche a démenti, vendredi, des informations selon lesquelles le Premier ministre britannique, David Cameron, qui était en visite aux Etats-Unis, aurait accepté de coopérer avec le président Barack Obama pour puiser dans les réserves pétrolières stratégiques afin de faire baisser les prix du pétrole.
Les informations qui avaient circulé parlaient d’un accord sur des mesures spécifiques et d’un calendrier d’application. Elles avaient contribué à faire chuter le prix du baril de pétrole de 2,35 dollars. Plusieurs facteurs ont accrédité ces informations. Les prix actuels peuvent gêner la reprise économique, selon plusieurs experts, qui évaluent entre 10 et 15 dollars la prime de risque sur l’Iran au niveau du marché. C’est aussi le point de vue du gouvernement américain, exprimé par le secrétaire adjoint américain à l’Energie, lors du dernier Forum international de l’énergie tenu au Koweït.  De plus, le prix de l’essence aux Etats-Unis est devenu un enjeu électoral pour la présidentielle de novembre prochain. Les républicains accusent l’actuel locataire démocrate de la Maison-Blanche d’être le principal responsable de la hausse du prix de l’essence. Cette agitation est en réalité due à la tension qui existe avec l’Iran et sur les risques d’un conflit qui pourrait faire augmenter considérablement les cours du pétrole. L’embargo européen sur le pétrole iranien, dont la mise en œuvre complète sera effective au mois de juillet, et les menaces sur le détroit d’Ormuz, point de passage de 17 millions de barils de pétrole par jour, inquiètent le marché et maintiennent à la hausse les prix du pétrole. Sur le marché new-yorkais, le prix du light sweet crude a terminé en hausse vendredi par rapport à jeudi avec un gain d’environ
2 dollars le baril à 107,06 dollars. La tension sur l’Iran est le principal soutien de ce niveau des prix. A Londres, le brent a terminé la semaine à 125,81 dollars le baril avec un gain de 3,21 dollars par rapport à jeudi. Cette nette hausse sur le marché européen est surtout due, selon des analystes, à la décision prise jeudi par l’Union européenne d’interdire l’accès au réseau de transferts interbancaires Swift aux institutions iraniennes.

 


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