Agir intelligemment et ensemble

Selon nombre d'indices en présence, la phase de post-Ramadhan sera marquée par l'amorce et l'accélération des dispositions fondamentales contenues dans la Constitution amendée et ce, conformément aux exigences politiques, économiques, sociales et culturelles qui se sont imposées d'elles-mêmes et qui visent dans l'ensemble la poursuite du processus des réformes politiques engagées par le président de la République depuis avril 1999. L'action à attendre du gouvernement porte sur nombre d'axes constitutionnels suscités par l'évolution rapide de la société algérienne et les mutations profondes actuellement en cours à travers le monde. Mais cette phase doit être aussi le moment opportun d'intensifier les efforts en vue d'assurer le plein succès du plan d'urgence élaboré par le gouvernement pour faire face aux nombreux et difficiles problèmes nés de la crise du baril de pétrole. On sait, au demeurant, que ce challenge à la fois financier, économique et social est une condition essentielle pour contrecarrer les mauvais sentiers de l'économie mondiale, et que l'Algérie a l'impératif devoir de traduire en forces rentables vivantes et solides, un devoir qui ne sera pleinement accompli que lorsque aucune Algérienne et aucun Algérien ne manqueront au rendez-vous de la construction de ces ensembles politiques, économiques et sociaux et qui sont d'ailleurs contenus dans le programme politique du président de la République, des ensembles entrepris afin que les richesses du pays, le capital d'intelligence citoyenne et d'efforts individuels et collectifs peuvent être utilisés et exploités à l'amélioration du sort économique, social, politique et démocratique de la société algérienne. L'Algérie, est un des pays les plus privilégiés du continent, par la fortune de ses richesses naturelles, par son développement social aussi. Il n'y a guère de souhaits à exprimer à cet égard, sauf de voir les Algériens et les décideurs, à tous les niveaux, assumer les tâches que l'histoire est en train de dicter à la Nation. Quant aux perspectives nationales, d'aucuns doivent faire confiance au programme politique en vigueur. Pour l'ensemble des citoyens, il est indispensable que les liens de solidarité se manifestent à l'endroit même où se posent la mobilisation, la conjugaison des efforts autour des questions et des solutions qui, maintenant s'adressent à l'ensemble de la société, et ne parviendront plus à être résolues que par l'ensemble de la nation, c'est-à-dire une génération modernisée et rajeunie. Quant à l'Unité nationale, elle existera et se renforcera davantage dans la mesure où elle saura être partagée par tous pour rassembler. La nouvelle Constitution amendée est dans ce cadre la toute-puissance socio-politique de l'Algérie. Cela entraîne automatiquement de nouvelles réformes, de nouvelles responsabilités qui ne peuvent se traduire dans le goût ni des querelles politiciennes ni encore moins dans l'immobilisme. Mais elles ne peuvent aussi plus se traduire en égoïsmes politiciens, renfermés et à ambitions autres que celles de l'intérêt suprême de la Nation. Il faut que tout un chacun regarde dès à présent du côté d'une Algérie en renouveau et en voie de progrès évident, pas seulement avec espérance, mais en sentant que quelque chose de nouveau et d'extraordinaire se passe au c?ur même de la société algérienne, grâce surtout à cette stabilité politique. A partir de cela, agir, intelligemment et ensemble. C'est ce qui est appelé le nationalisme collectif des Algériens.