Algérie

Agir ensemble



Agir ensemble
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia ayant entre les mains le quitus du Parlement pour la mise en ?uvre du Plan d'action du gouvernement se lance désormais en vue de mieux informer les Algériens ainsi que les partenaires étrangers, au développement des principales orientations de l'action future du gouvernement, des projets majeurs qui en découlent et des résultats déjà obtenus au cours de ces dernières années. Après le plébiscite du plan d'action du gouvernement des députés et des sénateurs qui, est un instrument important dans la mise en ?uvre du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, nombreux sont les citoyens à souhaiter entendre le gouvernement sur plusieurs sujets d'intérêt national et international. Un tel souhait est susceptible de participer droit à l'information et à la communication avec la société algérienne afin qu'elle soit au fait des réalités économiques et financières du pays et partant, de la vie démocratique. C'est aussi un moyen pour le Premier ministre de rappeler, chaque fois que nécessaire, le cap suivi pour sortir de la crise actuelle, les contraintes rencontrées, les solutions apportées ainsi que les résultats obtenus. Ces résultats sont à comparer aux perspectives envisagées sur le chemin de la grande transformation de l'Algérie en pays émergent à l'horizon 2019. Dans l'esprit de ce chemin, les aspirations des citoyens sont dûment prises en compte à travers les principaux chantiers du gouvernement. Ceux-ci sont articulés autour de trois axes essentiels, à savoir : la paix et la sécurité-la réconciliation nationale et la cohésion sociale-la relance économique à travers la maîtrise de la crise financière. C'est à l'aune de ce triptyque que le Premier ministre s'apprête à conduire l'action de son équipe gouvernementale en vue d'apporter des réponses concrètes aux réelles préoccupations des Algériens et aux besoins immédiats du pays. Conformément à la poursuite d'application de la stratégie de stabilisation et de développement socio-économique et plus de quinze ans de renouveau avec de grandes réalisations, des acquis et des projets remarquables, il s'agit à présent de créer des conditions favorables au développement national dans la nouvelle conjoncture économique et financière difficile.Le moment est celui de l'intelligence économique, de la solidarité et du renouveau, manifestant la modernité et l'espoir de tout le peuple. Evaluant ces dernières années d'application du programme présidentiel sur le plan de la stabilisation et de développement socio-économique, Ouyahia dans son oral devant l'APN et le Conseil de la Nation a indiqué que le pays a obtenu des réalisations importantes et a affirmé la détermination du gouvernement de faire de l'Algérie un pays ne comptant que sur ses propres ressources, atouts et moyens dont les fondements idéologiques sont la justice sociale. L'objectif est de sortir de la dépendance accrue des hydrocarbures, rehausser la vie matérielle et spirituelle des Algériens, créer des infrastructures pour que l'Algérie devienne un pays industriel moderne, renforcer les ressources humaines, les capacités scientifiques et technologiques, la structure économique, les potentialités économiques, de défense et de sécurité ; former l'option économique de marché à orientation visant l'intérêt du pays, rehausser la position algérienne dans la scène internationale. Il s'agit-là de l'essentiel du plan d'action que le gouvernement s'attèlera à concrétiser avec abnégation à l'effet de poursuivre la concrétisation des objectifs tracés par le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le contenu de ce plan reflète un double souci ; l'urgence que doit revêtir la concrétisation des actions qu'il recèle et la cohérence de rigueur qui doit prévaloir lors de leur conduite.
Cette tâche ne pourra être totalement menée qu'à travers le rétablissement de la confiance du citoyen en l'action du gouvernement qu'il appartient à tous solidairement de conquérir en toute sérénité et franchise. A ce degré de consolidation du renouveau national, la finalité selon les explications du Premier ministre, c'est l'affirmation de la politique de développement d'une économie à plusieurs composantes et orientations qui sera mise en relief et se développant égales, se développant et se concurrençant de manière saine devant l'économie de marché. En dépit de la crise actuelle résultat de la baisse drastique des revenus tirés de la rente pétrolière, l'Algérie entre dans cette étape avec une meilleure position et de plus grandes forces. Le mode de gouvernance, les politiques, les expériences de développement et les solutions de développement socio-économique sont rehaussées à une nouvelle hauteur par le plan d'action du gouvernement singulièrement que la situation socio-politique est dans l'ensemble stable. A présent, il est question de se focaliser davantage sur le nouveau modèle de croissance et pour qu'il se développe en urgence car le pays fait face à d'importants défis. Dans le monde, les tendances communes sont la paix, la justice sociale et la mondialisation économique. Il s'agit-là d'une grande opportunité pour l'Algérie. Saisir l'opportunité, surmonter les défis, développer rapidement dans la nouvelle phase le nouveau modèle de croissance, c'est la priorité du moment, et aussi le problème vital pour le gouvernement et le peuple. La réalité de ces dernières années en est la preuve. En 2016, la croissance du PIB réel a atteint 3,5 % au lieu de 3,8 % l'année précédente, principalement à cause des prix bas du pétrole. En juillet 2016, le gouvernement a adopté un nouveau plan de croissance économique (2016-2030) axé sur le secteur privé et sur une stratégie triennale de stabilisation du budget. L'industrie, hors secteurs pétrolier et gazier, ne représente plus que 5,0 % du PIB en 2016, contre 35 % à la fin des années 80, aussi le gouvernement envisage avec pertinence une ré-industrialisation du pays. Les performances économiques de l'Algérie continuent d'être affectées par la baisse des cours du pétrole, passés de 99 dollars en moyenne en 2014 à 53 dollars, puis 45 dollars en 2016. Couplé à une forte appréciation du dollar, ce choc externe s'est traduit, tout comme en 2015, par un creusement des déficits budgétaire et extérieur. L'impact sur le secteur réel reste cependant limité. En effet, 2016, la croissance du produit intérieur brut (PIB) s'est établie à 3,5 %, contre 3,8 % en 2015. Cette évolution fait suite à la reprise qui se confirme dans le secteur des hydrocarbures, grâce à une progression des activités de production, de raffinage et de liquéfaction.


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