L'aide de l'Etat à l'habitat rural, lancée depuis des années par les pouvoirs publics au profit des familles sans logements, a atteint de fortes proportions de demandeurs, tant la mesure a permis à de nombreux chefs de familles d'avoir un abri pour leurs enfants.C'est une mesure très prisée malgré les retards dans l'étude des dossiers, les lenteurs des enquêtes sur la véracité des besoins en la matière pour les concernés, ainsi que des lenteurs administratives. Dans la commune d'Aghribs, aux derniers mois d'avant le confinement, les dizaines de bénéficiaires de la municipalité recouraient chaque début de semaine à des actions de protestation pour exiger les versements des tranches financières prévues au fur et à mesure de l'avancement dans les constructions.
Parmi les protestataires, certains, devant la pression du besoin d'habiter, ont pu terminer leurs constructions avant d'avoir reçu les 2e et 3e en recourant à des emprunts auprès de particuliers, envisageant de rembourser ces dettes sitôt les tranches restantes de l'aide leur auront été versées. Du coup, ils se retrouvent dans un véritable désarroi, du fait que les services concernés refusaient de leur attribuer les tranches restantes, au motif qu'ils ont achevé leurs constructions et donc non «concernés» par le besoin.
Un véritable dilemme, lorsque l'on sait que pas une autorité n'ose intervenir pour apporter une solution appropriée pour ces citoyens endettés.
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Posté Le : 17/10/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahcene Tahraoui
Source : www.elwatan.com