Les agriculteurs de la commune d'Aghbalou ont à plusieurs reprises procédé à la fermeture de la subdivision de l'agriculture de la daïra de Mechdallah, pour réclamer leur «droit au soutien de l'Etat».Récemment encore, une trentaine d'agriculteurs de la même commune a exigé des agents de cette subdivision de quitter les lieux pour procéder à la fermeture de ces derniers en signe de protestation contre le fait qu'ils n'ont pas bénéficié du soutien de l'Etat concernant notamment le greffage de l'oléastre, cette plante oléagineuse dont regorgent les zones montagneuses de la commune d'Aghbalou. Pourtant, les mesures d'obtention du soutien de l'Etat sont très simples, puisque elles consistent en la présentation de la carte de fellah et de la carte nationale d'identité. La source de malaise dans ces démarches est posée par les commissions de vérification et de suivi des projets.
Le chef de la subdivision agricole de Mechdallah estime que le rôle de ces commissions va dans l'intérêt de l'agriculteur et non le contraire. «C'est pour éviter les pertes aux fellahs que ces commissions ont été créées. Cet organisme vérifie par exemple la qualité des ruches, qui, souvent, sont atteintes de maladies dévastatrices, coûtant très cher aux agriculteurs. Ces commissions permettent aussi à la corporation des agriculteurs d'éviter de fausses déclarations, courantes malheureusement, notamment dans les filiales de l'apiculture, de l'oléiculture, etc.».
Ces commissions ont aussi pour rôle de contrôler les superficies déclarées par les fellahs, ainsi que le nombre des plants concernés par le greffage. «Tous les fellahs qui soumettent leurs projets seront étudiés, puis validés et bénéficieront donc du soutien de l'Etat. Les instructions du ministère sont claires là-dessus. Mais les conditions de la réglementation obligent de passer par la commission de vérification et de suivi, ce que certains agriculteurs refusent», indique le même responsable. En revanche, dans la commune de Chorfa, les fellahs ont été sommés de présenter en plus l'acte de propriété de terrains sur lesquels ils escomptaient pratiquer leurs activités agricoles.
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Posté Le : 07/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Omar Arbane
Source : www.elwatan.com