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Les maladies parasitaires et vectorielles en débat La wilaya d’Oran a-t-elle mis en place un renforcement des capacités d’intervention des personnels de la santé pour la surveillance de la peste? Cette question s’est posée au lendemain de l’épidémie de la peste qu’a connue la localité de Kehailia en 2003 où plusieurs décès ont été enregistrés. Hier, au niveau du Campus du Pr. Taleb, ce point a été débattu ainsi que plusieurs autres portant sur les maladies parasitaires et vectorielles. Concernant le problème de la peste, les intervenants ont insisté sur les leçons qui ont été tirées suite à l’apparition de cette maladie que l’on croyait disparue dans cette localité où l’hygiène et la salubrité font défaut à ce jour. Cette localité reste un lieu qui favorise la prolifération des rats qui transmettent la maladie de la peste. Cette dernière est une zoonose (maladie transmise à l’homme par les animaux) dont l’agent responsable est un petit bacille qui a la capacité de résister au froid. L’intervenant sur ce point expliquera que les dispositifs mis en place à l’époque n’ont jamais abouti à cause du relâchement des activités des cellules de veille, des services de contrôle du réseau d’assainissement et ceux de la dératisation. Par ailleurs, ce même intervenant reviendra sur le rapport final de l’OMS suite à cette épidémie. Nous saurons qu’une cellule fut créée qui n’a donné aucun résultat. Plusieurs points, dira le conférencier, sont restés en suspend et le travail qui a été entamé à l’époque est sans effet. D’un autre côté, le suivi du risque de la maladie de la peste dans l’Oranie a été également à l’ordre du jour. Il ajoutera à ce propos « Même si aucun cas n’a été enregistré depuis 2003, le risque demeure et il ne faut, aucun cas, le minimiser». Outre ce point, les conférenciers nationaux et internationaux ayant animé cette rencontre ont évoqué d’autres maladies, évaluant les systèmes d’information et de lutte contre certaines pathologies, dont la leishmaniose.   H.Y.