Algérie

Agence nationale d?intermédiation et de régulation foncière



10 entités régionales installées Une dizaine de représentations régionales de l?Agence nationale d?intermédiation et de régulation foncière (Aniref) ont été mises en place afin de gérer au niveau local les disponibilités foncières pour les besoins de projets d?investissement. La création de ces entités à l?ouest, à l?est, au centre et au sud du pays répond au souci de décentraliser les activités de cette institution pour plus d?efficacité et de rapidité dans le traitement des dossiers, a indiqué hier Mme Mokraoui, directrice générale de l?Aniref. Ces agences régionales seront autonomes et auront un pouvoir de décision qui leur permettra de trancher sans passer par la tutelle au niveau central, a-t-elle souligné. Les premiers cinq mois à la tête de l?Aniref ont été mis à profit pour faire un état des lieux et un diagnostic sur la situation du foncier industriel, a relevé Mme Mokraoui, qui affirme être consciente sur le fait que la tâche ne sera pas du tout une sinécure. Affichant un enthousiasme et un dynamisme qui en disent long sur sa volonté d?atténuer un tant soit peu la tension qui existe sur le foncier industriel, la conférencière a confié que la première mission de l?agence est de faire office d?interlocuteur à l?investisseur en quête de terrain pour concrétiser son projet. L?Aniref s?attelle de ce fait « à simplifier et à expliquer la procédure et les modalités d?acquisition » aux demandeurs qui pourront du reste consulter le site internet de l?agence (aniref.com) qui sera en ligne le 1er avril afin de s?enquérir des actifs disponibles et dont ils pourront jouir. Dans le même sillage, un guide du foncier, qui détaille la démarche à suivre pour bénéficier d?une assiette foncière, a été élaboré à l?intention des investisseurs. Cette initiative de l?Aniref est la première du genre en Algérie. La DG de l?Aniref a relevé à cette occasion le rôle primordial des walis qui ont leur mot à dire avant la cession ou la concession des actifs inoccupés dont une bonne partie a été récupérée par l?agence à travers le territoire national. Il existerait, selon elle, un grand potentiel en dehors de la capitale. « Il y a des possibilités à des prix raisonnables, notamment à Blida, Bouira, Boumerdès et Tizi Ouzou. Il y a des zones industrielles vides. On ne peut pas continuer à investir à Alger qui étouffe », a-t-elle soutenu. Mme Mokraoui, qui a déjà travaillé tour à tour au guichet unique de Blida de l?Agence nationale de développement des investissements (Andi) pendant cinq ans en tant que directrice et au sein du Comité d?assistance locale & de promotion de l?investissement (Calpi), estime que les opérateurs économiques étrangers ou nationaux doivent être encouragés à investir loin des grandes villes.


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